Le Défi48, une initiative de l’entreprise gatinoise Apprends et Entreprends, est une compétition ludique qui s’adresse aux 18 à 30 ans et qui permet de faire vivre aux participants toutes les étapes du cycle de vie d'une entreprise. Les équipes ont 48 heures pour démarrer, rentabiliser et faire croître une entreprise autant qu'elles le peuvent, à partir d'un seul dollar de départ et en passant à travers une série d’épreuves et de résolutions de problèmes. «On est à 100% dans l’action, a expliqué au Droit Charles-Antoine Hallé, président fondateur d’Apprends et Entreprends. «On s’adresse à des étudiants, des entrepreneurs et des professionnels surtout que ça fait peut-être des années qu’ils veulent se lancer en affaires, qu’ils ont une idée, un rêve, mais qu’ils n'ont pas le temps, les moyens ou l’argent pour se mettre en action. Nous on leur montre qu’en 48h, avec un seul dollar, on est capable d’en faire beaucoup plus qu’on pourrait le croire.»
La compétition s’arrêtera à l’Institut Innovation Gatineau le weekend du 9 et 10 juillet, avant de prendre le chemin de l'Ontario et de faire un arrêt dans les Comtés unis de Prescott et Russell., le 16 et 17 juillet prochain. «Gatineau c’est un point d’ébullition en ce moment au Québec, parce qu’on a des liens interprovinciaux qui sont ultra accessible, poursuit M. Hallé. Les entrepreneurs de l’Outaouais sont plus portés à [ouvrir] leurs horizons vers le reste du Canada. [...] C’est un peu deux mondes, alors que nous en Outaouais on a la chance d’avoir un pied d’un côté de la rivière un de l’autre, ce qui fait qu’on a les horizons grand ouverts et que les opportunités viennent de partout.»
Le Défi48 s’arrêtera cette année dans huit villes au total, dont sept au Québec.
Tout au long du défi, les équipes pourront bénéficier de conseils d'entrepreneurs chevronnés qui seront sur place pour partager leur savoir-faire. «Ça représente pour plusieurs leur première réelle opportunité de sortir du monde scolaire, d’une compétition qui se trouve entre quatre murs, ajoute M. Hallé. D’être bon pour pitcher, ça ne veut pas dire qu’on est un bon entrepreneur. Ça veut dire qu’on a du charisme, qu’on est un bon communicateur, mais ça ne veut pas dire pour autant qu’on a une bonne entreprise entre les mains, qu’on est une bonne tête dirigeante. [...] Nous, le Défi48, ça représente un bond entre les deux réalités.» C’est également plus de 20 000 dollars en prix et bourses qui sont en jeu, incluant des montants en argent et des services professionnels.
Les inscriptions sont toujours ouvertes pour les participants qui désirent se lancer et le demeureront jusqu’au vendredi précédent la compétition, tant pour celle qui se tiendra à Gatineau que pour celle dans l’Est ontarien.