Dans les faits, c’est de 76 nouvelles ressources, 43 policiers et 33 civils, dont a besoin la Ville de Gatineau pour continuer de respecter ses obligations légales en matière de services policiers. Au terme de ce nouveau plan d’effectifs policiers, le SPVG comptera 433 policiers et 173 civils. 

«Les besoins sont criants en matière d’enquêtes criminelles, a noté le directeur du SPVG. Le nombre d’appels augmente aussi pour la patrouille. […] Je réponds à l’ensemble de mon mandat présentement, mais il faut justement éviter de devoir laisser des enquêtes de côté ou de devoir se mettre à prioriser des appels. […] Ce qu’on demande, c’est pour répondre à la situation actuelle. Dans trois ans, on devra encore définitivement s’ajuster et il se peut qu’on revienne avec de nouveaux éléments qui nous forcerons à des ajustements.» 

Des postes de police

Embaucher de nouveaux policiers n’est pas tout. Gatineau doit aussi planifier l’avenir de trois postes de police. Celui d’Aylmer date de 1961. Le chef Beaudoin n’a même pas pris la peine de commenter les besoins pour une nouvelle infrastructure dans ce secteur tellement le besoin est évident. Le poste de police de Hull devra être relocalisé d’ici quelques années en raison de la construction du futur hôpital régional sur la rue d’Edmonton. Quant au poste de Gatineau, sur le boulevard Gréber, c’est la mairesse, France Bélisle, qui a évoqué des besoins en matière d’espace. «On peut constater à l’œil que les gens sont à l’étroit et qu’il y a un enjeu», a-t-elle affirmé. 

L’avenir des trois postes de police a fait l’objet d’une présentation à huis clos, mardi, en comité plénier. Il n’a pas été possible de savoir à combien s’élèvera le coût d’un tel renouvellement d’infrastructures. «Tout ça va ensemble, a affirmé Mme Bélisle. M. Beaudoin nous demande de nouvelles ressources sur le terrain alors que les gens sont déjà à l’étroit dans les postes qui ne sont plus adaptés.  Et on a eu un beau joker qui est arrivé dans le jeu avec l’hôpital. Ça force une réflexion rapide.»