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Des vestiaires attendus depuis des années au Complexe sportif du Mont-Bleu

Par Mathieu Bélanger, Le Droit
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(De gauche à droite) Le député de Chapleau, Mathieu Lévesque, la mairesse de Gatineau, France Bélisle et le député fédéral de Hull-Aylmer, Greg Fergus se sont rassemblés, lundi, pour annoncer une participation financière de 700 000 dollars, de la part des gouvernement fédéral et provincial, nécessaire à la construction de vestiaires pour les sportifs qui utilisent les installations du complexe Mont-Bleu.

(De gauche à droite) Le député de Chapleau, Mathieu Lévesque, la mairesse de Gatineau, France Bélisle et le député fédéral de Hull-Aylmer, Greg Fergus se sont rassemblés, lundi, pour annoncer une participation financière de 700 000 dollars, de la part des gouvernement fédéral et provincial, nécessaire à la construction de vestiaires pour les sportifs qui utilisent les installations du complexe Mont-Bleu. (Le Droit, Martin Roy/Le Droit, Martin Roy)

Les vestiaires initialement prévus lors de la construction du terrain synthétique de soccer du complexe Mont-Bleu, en 2010, seront finalement aménagés, treize ans plus tard. Les gouvernements fédéral et provincial ont annoncé une participation financière de 700 000 dollars chacun pour la réalisation du projet estimé à 2,4 millions.

La Ville de Gatineau attendait cette nouvelle depuis quelques années, elle qui réservait un montant d’un million de dollars depuis 2018 afin de réaliser ce projet. Avant la tornade de 2018, les sportifs pouvaient utiliser les vestiaires de l’école secondaire Mont-Bleu, ce qui était devenu impossible depuis l’incendie. «Des choix avaient dû être faits à l’époque et en raison d’une question de budget, en 2010, les vestiaires et les salles de bain n’avaient pas été aménagés», a noté la mairesse France Bélisle en guise de rappel historique. 

La mairesse croit que ces vestiaires permettront à Gatineau d’attirer plus de compétitions de haut niveau sur son territoire, mais aussi, et surtout, de mieux desservir les milliers de sportifs qui foulent les terrains du Complexe sportif Mont-Bleu chaque année.

Les sportifs qui utilisaient le terrain synthétique de soccer du complexe Mont-Bleu, entre autres, pouvaient utiliser les vestiaires de l’école secondaire Mont-Bleu avant la tornade de 2018, ce qui était devenu impossible depuis l’incendie.

Les sportifs qui utilisaient le terrain synthétique de soccer du complexe Mont-Bleu, entre autres, pouvaient utiliser les vestiaires de l’école secondaire Mont-Bleu avant la tornade de 2018, ce qui était devenu impossible depuis l’incendie. (Archives Le Droit, Patrick Woodbury/Archives Le Droit, Patrick Woodbury)

L’investissement est bienvenu, mais il est loin de pouvoir combler les besoins en matière d’infrastructures sportives, récréatives et communautaires à Gatineau. La commission des loisirs et des sports planche actuellement sur un plan de 10 ans qui nécessiterait des investissements de plus de 500 millions. 

«On travaille de près avec la Ville de Gatineau et le gouvernement du Québec pour nous assurer de doter la ville des infrastructures dont elle a besoin, a indiqué le député fédéral de Hull-Aylmer, Greg Fergus. On est en discussion avec la Ville. On va laisser les fonctionnaires faire leur travail et déblayer la piste avant qu’on puisse atterrir. Ce sont des discussions préliminaires.»

La mairesse Bélisle a affirmé avoir notamment évoqué le financement du projet de complexe multisports dans l’ouest évalué à plus de 100 millions dans les discussions avec ses partenaires fédéral et provincial. «Il y a eu des discussions, notamment pour le complexe dans l’ouest, mais c’est très préliminaire, a-t-elle souligné. On sait tous qu’on a un besoin super important en infrastructures à Gatineau et qu’on n’y arrivera pas à tout faire seul.»

Le député de Chapleau, Mathieu Lévesque, a rappelé que les besoins pour des infrastructures sportives et récréatives sont grands partout en province. 

«Il y a eu des discussions préliminaires avec la mairesse, a-t-il reconnu. Nous avons la volonté de développer de nouvelles infrastructures, c’est certain. Nous avons la volonté d’en faire plus.»

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