{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F04868a08-7118-4669-bf44-578fdbc2260d.png&width=1024&stripmeta=true","description":{},"imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fdb2f16c2-48aa-43e4-8def-bd36182b9841.png&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Sébastien Pierroz","source":"ONFR+ / Collaboration spéciale"}],"channel":"Sébastien Pierroz","chapters":[{"contents":[{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F3fe5181b-59a3-4ae4-9345-44f878b9e6f4.jpg&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"epelletier@ledroit.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fcf71af4a-d32d-4dfe-a97b-d466a6816726.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Émilie Gougeon-Pelletier","source":"Initiative de journalisme local — Le Droit"}],"channel":"Politique","chapters":[{"position":1,"text":{"fr":"

Dans le budget annuel de l’Ontario qu’a déposé Peter Bethlenfalvy, un document qui mourra presque certainement au feuilleton avant même d’être adopté par la chambre, il établit clairement les promesses électorales des progressistes-conservateurs pour les années à venir.

Mais si son parti progressiste-conservateur est réélu le 2 juin, le ministre des Finances Peter Bethlenfalvy déposera-t-il un plan de dépenses identique à celui présenté jeudi?

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Peter Bethlenfalvy, ministre des Finances de l'Ontario."},"contentType":"image","credits":{"fr":"La Presse Canadienne, Chris Young"},"position":2,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F7f5889b3-714b-4cac-a42d-250282ad391a.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":3,"text":{"fr":"

Questionné de façon insistante par les médias, celui-ci a refusé de répondre par «oui» ou par «non».

«Nous allons écouter les gens de l’Ontario, s’est-il contenté de répéter. Ceci est le plan que nous proposons, et les gens de l’Ontario vont voter en fonction de ce budget et ce seront eux qui décideront s’il est approuvé ou non.»

L’attachée de presse du ministre, Emily Hogeveen, a tenté de clarifier les propos de M. Bethlenfalvy, en fin d’après-midi. «Ce budget est le plan de notre gouvernement, nous allons adopter ce budget si nous sommes réélus», a-t-elle indiqué dans un courriel envoyé au Droit.

Retour à l’équilibre budgétaire

Il est toutefois convaincu que son plan de dépenses permettra un retour à l’équilibre budgétaire plus tôt que prévu.

Dans un scénario de «croissance au ralenti», l’Ontario aura toujours un déficit de 15 milliards en 2024-2025.

Mais dans un scénario plus optimiste, celui où la province enregistrerait une «croissance accélérée», l’Ontario pourrait enregistrer un surplus budgétaire de 2,4 milliards à la même période.

Or, le gouvernement prévoit dépenser selon un scénario qui se situe plutôt entre les deux, qui verrait le déficit passer à 7,6 milliards en 2024-2025 et qui mènerait à l’équilibre budgétaire, voire à un surplus de 1,3 milliards des coffres, en 2027-2028.

Pourtant, le Bureau de la responsabilité financière (BRF) avait souligné, dans un rapport publié à la mi-avril, que la province pourrait se sortir du rouge d’ici l’an prochain.

Si la croissance économique s’avère plus lente, ou encore plus rapide que prévu, «le plan financier de l’Ontario changerait», peut-on lire dans le budget de la province.

Un haut fonctionnaire du ministère des Finances a noté espérer que l’économie ne soit pas interrompue à nouveau en raison de la COVID-19. Il a souligné que l’avenir incertain causé par la pandémie et les nouveaux variants du virus continue de poser un risque sur les projections financières.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Les progressistes-conservateurs prévoient dépenser 20 milliards en 2022-2023 pour construire des routes et des infrastructures, entre autres."},"contentType":"image","credits":{"fr":"La Presse Canadienne, Chris Young"},"position":4,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F34732286-4199-463c-a44c-2992b4eacc9b.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":5,"text":{"fr":"

Les promesses

Doug Ford et sa troupe promettent «l’un des plus ambitieux plans d’immobilisations» de l’histoire de l’Ontario.

Les progressistes-conservateurs prévoient dépenser 20 milliards en 2022-2023 pour construire des routes et des infrastructures.

Ce sont près de 159 milliards sur une période de dix ans qui seraient dépensés pour améliorer les systèmes routiers, de transports en commun, de santé et l’accès à Internet haute vitesse si les Ontariens choisissent de maintenir le gouvernement de Doug Ford en poste pour un second mandat.

Les projets prévus sont situés dans les quatre coins de la province, y compris le Grand Toronto, ainsi que le Nord et le le Sud de l’Ontario.

Le hic: très peu est prévu pour la Ville d’Ottawa.

"},"type":"paragraph"},{"position":7,"text":{"fr":"

Certes, le gouvernement a l’intention de soutenir le projet de réaménagement du Campus Civic de l’Hôpital d’Ottawa, le projet d’agrandissement du Centre de santé communautaire Carlington et la réfection d’une partie de l’autoroute 417, près du chemin Walkley.

Or, ces annonces représentent une infime fraction des dépenses prévues pour l’ensemble de la province.

Les progressistes-conservateurs ont aussi omis d’inclure des engagements pour financer la troisième phase du train léger dans la capitale fédérale.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Le ministre Bethlenfalvy promet aussi de dépenser dans les minéraux comme le nickel et le cobalt, l’acier propre et l’énergie nucléaire, qui devrait contribuer, à ses dires, «à renforcer nos chaînes d’approvisionnement locales liées à la fabrication de batteries de véhicules électriques»."},"contentType":"image","credits":{"fr":"La Presse Canadienne, Chris Young"},"position":8,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fdcc39c6d-b747-4b5f-95ea-879f5610a5dc.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":9,"text":{"fr":"

Du nouveau

Plusieurs des mesures annoncées dans le budget présenté jeudi avaient déjà été dévoilées au cours des derniers mois.

Mais le document comprend bel et bien du nouveau: la Ford Nation propose une amélioration au programme de crédit d’impôt pour les personnes et les familles à faible revenu (CIPFR).

Lorsque Doug Ford est arrivé au pouvoir et qu’il a annulé le plan du gouvernement libéral précédent d’augmenter le salaire minimum à 15$ l’heure, il avait mis ce programme sur pied pour compenser alléger le fardeau fiscal des personnes qui font moins de 38 500$ par année.

Dès 2022, ce crédit d’impôt touchera les personnes qui qui font un salaire de 50 000$ ou moins, et l’allégement maximal passerait de 850$ à 875$ par année.

Cette bonification du programme permettrait à 700 000 Ontariens de plus qui pourraient toucher ce crédit d’impôt, et toucherait donc un total de 1,7 millions de personnes.

Si Doug Ford est réélu, il promet aussi un crédit d’impôt pour les soins à domicile pour les aînés.

Le gouvernement ontarien promet également de construire plus de routes menant au Cercle de feu, un gisement important de minéraux qui, selon la province, «jouera un rôle clé pour assurer la prospérité future de l’Ontario».

Le ministre Bethlenfalvy promet aussi de dépenser dans les minéraux comme le nickel et le cobalt, l’acier propre et l’énergie nucléaire, qui devrait contribuer, à ses dires, «à renforcer nos chaînes d’approvisionnement locales liées à la fabrication de batteries de véhicules électriques».

Doug Ford réitère aussi, dans son budget, ses promesses de réduire la taxe sur l’essence de 5,7 cents le litre pendant six mois à compter du 1er juillet de cette année, de supprimer les frais de renouvellement des plaques d’immatriculation et la suppression des péages sur deux autoroutes de la province.

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2022-04-28T20:14:35.768Z","externalIds":{},"firstPublicationDate":"2022-04-28T20:15:20.597Z","free":false,"id":"d045e6ae127751f6cf80f4033e86a593","lead":"Le ministre des Finances de l’Ontario a déposé son budget annuel, jeudi, mais à quelques jours du déclenchement de la campagne électorale, il a refusé de dire si oui ou non, il déposerait un budget identique si son gouvernement est réélu, le 2 juin.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-04-28T21:39:06.296Z","publications":[{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites/politique"},{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":false,"editionKey":"ledroitfranco","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites"}],"slug":"2022/04/28/un-budget-de-la-ford-nation-a-saveur-electorale-d045e6ae127751f6cf80f4033e86a593","tags":[],"templateName":"article1","title":"Un budget de la Ford Nation à saveur électorale","type":"article","url":"global/contents/d045e6ae127751f6cf80f4033e86a593.json","visual":{"caption":{},"contentType":"image","credits":{"fr":"La Presse Canadienne, Chris Young"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fa48877df-ceb7-4997-8b6c-b59208d64e0b.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"contentType":"image","credits":"La Presse Canadienne, Chris Young","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fa48877df-ceb7-4997-8b6c-b59208d64e0b.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fa48877df-ceb7-4997-8b6c-b59208d64e0b.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}},{"accessibility":"METERED","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F110f8fc9-c567-4b80-ba6b-dd147cdfad56.JPG&width=1024&stripmeta=true","description":{},"imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F85bef6ff-a6a0-47d5-beae-882a59e1b0da.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Jean-François Dugas","source":"Le Droit"}],"channel":"Politique","chapters":[{"position":1,"text":{"fr":"

Bien que le gouvernement de Doug Ford affirme que la communauté francophone de l’Ontario «continue de croître» et qu’il crée les «conditions favorables pour soutenir le développement social, culturel et économique de la communauté franco‐ontarienne», très peu d’engagements concrets ont été annoncés en ce sens par le ministre des Finances, Peter Bethlenfalvy, jeudi à Queen’s Park.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Peter Bethlenfalvy, ministre des Finances de l'Ontario."},"contentType":"image","credits":{"fr":"La Presse Canadienne, Chris Young"},"position":2,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F229bccab-93e9-49f2-b3d6-0bce29da08b7.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":3,"text":{"fr":"

Ce dernier assure toutefois que son gouvernement tient aux services en français en province même si au premier coup d’œil, il semble y avoir absence de sommes précises pour les Franco-Ontariens.

«Nous avons plus d’écoles francophones partout en Ontario […], nous avons augmenté les espaces pour les étudiants français, a-t-il avancé en faisant allusion au budget consenti à l’éducation.

«Alors, il y en a beaucoup dans ce budget, a-t-il enchaîné. Nous en avons accompli beaucoup depuis quatre ans pour tous les Ontariens, mais aussi les Franco-Ontariens.»

À cet effet, le dépôt du premier rapport annuel du ministère des Affaires francophones, plus tôt ce mois explique en partie l’absence d’engagements concrets à la francophonie ontarienne, laisse-t-on entendre. Les réalisations du gouvernement Ford en matière de francophonie s’y trouvent, notamment l’adoption de la première modernisation de la Loi sur les services en français en 35 ans.

Un haut fonctionnaire du gouvernement a tenu à souligner que le financement du ministère des Affaires francophones ne cessait de croître.

«Le financement de base a augmenté de plus de 50% depuis deux ans. Le montant était de 5 millions $ en 2020-2021, et on prévoit qu’il se chiffra à 7,4 M$ pour la période de 2022-2023», a-t-il souligné.

Soins de longue durée

Néanmoins, une mesure qui vise à améliorer l’accessibilité dans les établissements des soins de longue durée pour les résidents francophones est chiffrée dans le budget. Ainsi, le gouvernement prévoit investir 300 000$ à compter au cours de la prochaine année pour soutenir l’élaboration de séances et de matériel pédagogiques en français.

Ce coup de pouce financier vient à la suite d’une recommandation de la commission d’enquête sur la COVID-19 dans les foyers de soins de longue durée, tenue l’an dernier. L’adjointe parlementaire du ministère des Affaires francophones de l’Ontario, Natalia Kusendova, avait ensuite déposé en octobre une motion à Queen’s Park pour rendre ce secteur plus accessible «sur le plan linguistique».

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Natalia Kusendova, adjointe parlementaire du ministère des Affaires francophones de l’Ontario et députée de Mississauga-Centre"},"contentType":"image","credits":{"fr":"Archives Le Droit, Simon Séguin-Bertrand"},"position":4,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F324aa587-d145-440a-9799-ff3e6e09e994.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":5,"text":{"fr":"

La députée de Mississauga-Centre, une infirmière auxiliaire avant son saut en politique, rappelait alors la difficulté de nombreux aînés francophones à obtenir un service au sein des établissements de soins de longue durée dans leur langue maternelle. Parmi les 626 foyers en Ontario, 30 sont désignés «francophones», c’est-à-dire qu’ils sont en mesure de garantir des services en français aux résidents et aux familles.

De plus, les résidents francophones de Timmins peuvent enfin crier victoire. Après plusieurs années d’efforts, le gouvernement de l’Ontario a donné son aval à la construction d’un nouveau centre de santé communautaire francophone. L’endroit regroupera les soins primaires, les soins infirmiers et les services de santé mentale et de toxicomanie dans un même établissement moderne.

Empreinte économique

Outre cette mesure, le gouvernement dit vouloir s’engager «à augmenter l’empreinte économique» des Franco-Ontariens, en effectuant la promotion de la main-d’œuvre francophone en Ontario et en stimulant la création d’emplois.

Le gouvernement souhaite soutenir «le savoir‐faire novateur et la croissance des entreprises privées et des organismes sociaux francophones», sans pour autant préciser une enveloppe budgétaire précise.

L’État envisage de collaborer avec la Fédération des gens d’affaires francophones de l’Ontario (FGA) et favoriser des échanges avec d’autres provinces et territoires pour en arriver à ces fins. La province entend aussi miser sur sa Stratégie de développement économique francophone, lancée au printemps 2021.

La FGA se dit satisfaite de constater des investissements significatifs afin de soutenir la relance économique dans la province.

«Il est rassurant pour la FGA de constater que le gouvernement prévoit un ensemble de mesures qui permettront non seulement de tirer bénéfice des forces économiques en place dans notre province, mais aussi d’aller chercher une nouvelle main-d’œuvre qualifiée. Avec un engagement envers la création d’emplois, notamment dans le secteur manufacturier et au sein des organismes provinciaux, nous avons bon espoir que la croissance économique de nos entreprises francophones s’en trouvera stimulée», a commenté le président de l’organisme, Dominic Mailloux.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Aucune nouvelle somme d’argent n’a été annoncée en ce qui a trait à du financement pour l'Université Laurentienne."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Archives Le Droit , Patrick Woodbury"},"position":6,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F939aa4b1-886f-4bbc-8270-9e9aed0e5fcf.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":7,"text":{"fr":"

Éducation et immigration

En matière d’éducation postsecondaire, plus précisément en ce qui a trait à du financement pour les universités Laurentienne et de Sudbury, aucune nouvelle somme d’argent n’a été annoncée.

Un haut fonctionnaire du ministère des Finances a rappelé que les établissements suivent un «cycle différent» en matière de financement. Le gouvernement fournit des détails aux universités quant à leur financement propre plus tard dans l’année, a-t-il signalé.

Par ailleurs, le gouvernement d’Ontario a annoncé un investissement de 15,1 M$ sur trois ans dans le Programme ontarien des candidats à l’immigration. Ce dernier permet de nommer les candidats à la résidence permanente possédant des compétences et une expérience correspondant aux besoins du marché du travail de la province. Cependant, aucune somme précise n’est dédiée à l’heure actuelle pour les immigrants issus de pays francophones.

«Simplifier les démarches pour la venue de nouveaux arrivants qui représentent un bassin de talents francophones et bilingues exceptionnel est une mesure qui fait partie des revendications de la FGA depuis sa création. Nous sommes ravis de voir que le plan budgétaire prévu par le gouvernement contient une enveloppe de 15,1 M$ […] Nul doute que nos PME francophones pourront profiter de cette opportunité pour recruter et renforcer leurs capacités de développement», a réagi le directeur général de la FGA, Richard Kempler.

L'AFO réagit

Si la FGA se réjouit de l’appui renouvelé du gouvernement de l’Ontario à son égard pour soutenir les entreprises francophones et attirer de la main-d’œuvre par le biais de ses services et activités, l’organisme davantage de mesures concernant les enjeux et questions touchant la communauté franco-ontarienne.

De son côté, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) constate que le budget de l’Ontario, présenté jeudi, est bâti sur des initiatives ayant été demandées au cours des dernières années. Le peu de mesures ciblées pour les francophones fait sourciller le porte-parole des Franco-Ontariens en province.

«On ne note pas de nouvelles mesures ciblées pour les francophones. Le budget annonce des initiatives importantes pour contrer la pénurie de main-d’œuvre en Ontario, en santé et en petite enfance, trois enjeux importants pour la communauté franco-ontarienne. Que veut faire le gouvernement à cet égard envers la communauté franco-ontarienne ? L’AFO travaillera à obtenir des réponses à cet égard lors de l’étude de ces initiatives», a déclaré le président de l’AFO, Carol Jolin.

"},"type":"paragraph"}],"creationDate":"2022-04-28T20:19:40.319Z","externalIds":{"APPLE_NEWS":"ff3d6000-298b-4cb2-820f-7f1b7bb60649 / AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAg== / 2022-04-29T04:39:09+00:00"},"firstPublicationDate":"2022-04-28T20:20:13.203Z","free":false,"id":"f65f7bdcb987ed2b5f76d85e7c661b52","lead":"Le dernier budget du gouvernement de l’Ontario laissera les francophones de la province sur leur faim.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2022-04-29T04:38:40.471Z","publications":[{"canonical":false,"editionKey":"ledroitfranco","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites"},{"canonical":false,"organizationKey":"ledroit","sectionKey":"ma-region"},{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites/politique"},{"canonical":false,"editionKey":"apf","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites/politique"}],"slug":"2022/04/28/budget-ontarien-maigre-recolte-pour-les-francophones-f65f7bdcb987ed2b5f76d85e7c661b52","tags":[],"templateName":"article1","title":"Budget ontarien: maigre récolte pour les francophones","type":"article","url":"global/contents/f65f7bdcb987ed2b5f76d85e7c661b52.json","visual":{"caption":{"fr":"Le dernier budget du gouvernement de l’Ontario laissera les francophones de la province sur leur soif."},"contentType":"image","credits":{"fr":"Archives Le Droit, Patrick Woodbury"},"position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe85365a4-e6fa-4b19-a163-dcc2e0a60eb6.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},"color":null,"mainVisual":{"caption":"Le dernier budget du gouvernement de l’Ontario laissera les francophones de la province sur leur soif.","contentType":"image","credits":"Archives Le Droit, Patrick Woodbury","position":0,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe85365a4-e6fa-4b19-a163-dcc2e0a60eb6.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},"thumbnailVisual":{"url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fe85365a4-e6fa-4b19-a163-dcc2e0a60eb6.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"}}],"position":0,"type":"content_block","photos":[]},{"position":1,"text":"

Après un premier document sous le sceau de l’austérité en avril 2019, puis un second marqué par la relance économique en pleine pandémie, ce dernier à la veille du déclenchement des élections est logiquement le plus électoraliste.

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C’est peut-être là ou le bât blesse. Les élections du 2 juin prochain se joueront dans la région du grand Toronto. Beaucoup de luttes sont encore indécises dans la cinquantaine de circonscriptions que compte la Ville reine et ses banlieues.

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Ce n’est pas le cas des circonscriptions marqué par le fait francophone, comme le Nord de l’Ontario où l’Est de la province.

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Ce désintérêt des territoires éloignés de Toronto se reflète par le peu de mentions à l’égard de plus de 600 000 Franco-Ontariens.

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Ces derniers doivent se contenter d’une référence à la modernisation de la Loi sur les services en français adoptée pourtant… en décembre dernier. Le pavé présenté par le ministre des Finances Peter Bethlenfalvy évoque aussi l’appui aux entreprises francophones pour attirer de la main-d’œuvre, par l’entremise de la Fédération des gens d’affaires de l’Ontario.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"Peter Bethlenfalvy, ministre des Finances de l'Ontario.","contentType":"image","credits":"Archives La Presse Canadienne, Chris Young","position":6,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Ff88db27f-ac9f-4126-93c9-2212515121d4.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":7,"text":"

Le «bonbon» francophone, à savoir l’investissement de 10 millions pour un nouveau toit pour le Centre communautaire francophone de Timmins avait été annoncé la veille.

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Alléchant sur le papier, cet investissement dépendra de la capacité du gouvernement Ford à assurer sa réélection le 2 juin, et dans un second temps à représenter le même budget lors de la nouvelle législature.

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Dans la pratique, rien n’oblige le futur ministre des Finances à agir de la sorte.

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En 2018, le gouvernement libéral à son crépuscule avait notamment inscrit dans son budget une enveloppe supplémentaire de 20% pour le ministère des Affaires francophones, puis promis plus tard un financement de 4,2 millions pour le Mouvement d’implication francophone d’Orléans (MIFO). Des annonces laissées sans lendemain après la défaite des libéraux.

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Doug Ford pourrait cependant se défendre d’avoir ignoré les francophones, en déclarant les inclure dans les mesures comme la réduction de la taxe sur l’essence, le crédit d’impôt pour les aînés, et les investissements records en infrastructures. Des sommes d’argent destinés en réalité à satisfaire l’électorat des banlieues et de la région du grand Toronto.

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Ce dernier budget Ford a en tout cas ravivé les tensions entre le premier ministre et le milieu de l’éducation. Anne-Vinet Roy, la présidente de l’Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens (AEFO) parle de «poudre aux yeux» et le manque d’investissement «historique».

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Plus mesurée, l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) voulait tout de même plus de solutions pour contrecarrer la pénurie de main-d’œuvre francophone en Ontario. Il est vrai que la pandémie a donné à cet enjeu autrefois circonscrit surtout aux enseignants une teneur nouvelle dont on ne connaît pas encore les conséquences.

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Le contraste était au final saisissant entre ce budget bien tiède et la ferveur accompagnant l’inauguration de la Place des Arts de Sudbury, ce vendredi.

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Fruit d’un projet de plus de 10 ans et d’un financement des trois paliers gouvernementaux, le centre deviendra le principal repère pour tous les francophones de Sudbury.

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Des projets de ce genre doivent passer par des budgets plus audacieux pour la minorité francophone. Le document financier de cette année a en cela raté cet objectif.

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Sébastien Pierroz est journaliste et producteur pour la franchise d’actualité ONFR+ du Groupe Média TFO

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