Au septième rang de la première ronde, ils ont sélectionné le deuxième défenseur de la cuvée 2022. Henry Mews fait partie d’une famille bien connue d’Ottawa. Son père, Harry, est cofondateur et président du Myers Automotive Group. Il avait été un joueur étoile dans la Ligue centrale junior A dans les années 1980 avant de se diriger à l’Université Northeastern dans la NCAA.

Fiston a songé emprunter le même chemin, mais comme il a été choisi par son équipe locale dans la OHL, on devrait le voir dans l’uniforme des 67’s à l’automne prochain. Fait intéressant, Henry Mews est un attaquant converti en défenseur depuis seulement un an, mais ses instincts offensifs sont toujours bien présents.

«Nous avions besoin d’un quart-arrière capable de diriger notre avantage numérique. Henry a un sens du jeu inné. Il a été un des meilleurs défenseurs offensifs de sa ligue en jouant dans un des meilleurs clubs de la province. Il adore le hockey. Il est engagé dans les matches. Il a des habiletés naturelles et il a encore beaucoup d’espace pour s’améliorer», a indiqué le directeur général James Boyd.

À 15 ans, Henry Mews est déménagé avec sa mère à Toronto afin de jouer dans la GTHL midget AAA chez le Canadien junior. En 52 matches de la saison régulière, le résident de Nepean a inscrit 14 buts et totalisé 78 points. Il a ajouté un but et quatre points en six matches de la OHL Cup où le Canadien junior de Toronto a été finaliste.

En 2021, Christopher Barlas avait été le premier choix des 67’s et Mews doit une partie de sa sélection à l’attaquant d’Orléans.

«J’ai commencé à voir son potentiel la saison dernière pendant l’année de COVID. Il y avait un nombre limité de joueurs d’Ottawa qui s’entraînaient ensemble. Nous avions découvert Henry à ce moment. Nathan Villeneuve (qui a été choisi au troisième rang par Sudbury vendredi) était là aussi. Parce que Mews joué à Toronto cette année, j’ai pu le voir à l’oeuvre souvent», a avancé Boyd, qui habite à Toronto.

Deux défenseurs en première ronde

Les 67’s avaient des besoins à combler en défensive et pour cette raison, ils ont repêché un autre défenseur avec leur deuxième choix de première ronde. Au 21e rang, ils ont sélectionné Frank Marrelli des Waxers de Markham.

Il a récolté 12 buts et 35 points en 26 matches de saison régulière, mais il a ajouté six points en cinq matches à la OHL Cup.

«Frank est un autre défenseur capable d’exceller sur le jeu de puissance. Mews et Marelli étaient parmi les meilleurs défenseurs du repêchage et nous avons eu la chance de mettre la main sur les deux. Nous aimions notre brigade défensive, mais ces deux gars-là vont nous amener une autre dimension puisqu’ils sont vraiment axés sur l’offensive même s’ils sont tout aussi utiles sur le plan défensif. Marelli est un leader et il joue dur. L’aspect physique fait partie de jeu et il est capable de l’élever dans les matches importants.»

Un champion de l’OHL Cup

Après avoir sélectionné deux défenseurs en première ronde, les 67’s ont pigé un premier attaquant en deuxième ronde. Caden Kelly a marqué 22 buts en plus d’ajouter 20 passes en 27 matches avec les Sénateurs de Mississauga avant de récolter neuf points à la OHL Cup où il a aidé son club à remporter le championnat.

«Caden est un compétiteur hors pair avec un instinct de marqueur. C’est le genre de joueur qui peut changer le momentum d’un match», a pour sa part indiqué le directeur général adjoint Jan Egert.

Quatre gardiens

Fait plutôt rare, les 67’s ont repêché quatre gardiens par la suite, incluant John Parsons, membre du programme national américain de développement U17, au quatrième tour. D’ailleurs, les 67’s ont choisi cinq joueurs américains en fin de semaine, dont le gardien Birk Cassels, fils de leur ancien joueur vedette Andrew Cassels.

«John Parsons était le meilleur gardien de son groupe d’âge dans le repêchage. Nous avons eu une rencontre positive avec lui. Il faudra voir son choix. Le fils d’Andrew Cassels est également rempli de potentiel et il a un très bon gabarit. Il est aussi Américain. Nous avons fait un pari en le choisissant en 15e ronde. Nous verrons.»

Pour justifier le nombre élevé de joueurs américains sélectionnés durant la journée de samedi, James Boyd a lancé qu’il a pris quelques risques calculés.

«Nous avons comblé nos besoins rapidement dans le repêchage. Il y aura très peu d’ouverture dans notre équipe l’année prochaine. Nous avons déjà un bon joueur américain avec nous présentement (Teddy Sawyer). Nous avons donc sélectionné quelques joueurs prometteurs américains avec des choix tardifs. Nous pensons avoir un bon programme. Nous avons sélectionné de très bons joueurs. Il va nous rester à les éduquer afin qu’ils puissent bien évaluer leurs options.»

Ryder Dagenais (7e ronde) fait partie de ses Américains, mais son père Mike est natif de Gloucester, qui a connu une prolifique carrière avec les Petes de Peterborough avant de disputer plusieurs saisons dans la Ligue américaine.

En tout, les 67’s ont repêché huit attaquants, trois défenseurs et quatre gardiens. Tout ce beau monde sera invité à un camp de développement à Ottawa le week-end prochain.

Ottawa et Francos

Quatre joueurs de la région d’Ottawa ont été sélectionnés pendant la première ronde du repêchage vendredi soir. Nathan Villeneuve d’Orléans a été réclamé au troisième rang par les Wolves de Sudbury. Mews est allé aux 67’s au septième rang, Cole Beaudoin (Nepean) a été choisi par les Colts de Barrie au 10e rang, suivi de Benjamin Cormier à Owen Sound au 11e rang.

Parmi les Franco-Ontariens qui ont trouvé preneurs pendant la journée de samedi, il y a eu Lucas Leblanc (6e ronde, Guelph), Jaden Cholette (6e ronde, London), Aidan Souligny (7e ronde, Oshawa), Cameron Bergeron (13e ronde, Kingston) et Antoine Gauthier (13e ronde, Kingston).