Cette semaine, la course à pied est à l’honneur! À l’automne, la technique de course avait été abordée en consultant des spécialistes. En gros, on retenait par exemple qu’au dépôt de pied au sol, ce dernier arrivait sous les hanches du coureur, idéalement, et non à l’avant du corps. La portion du pied représentant le centre ou l’avant-pied (communément appelée «la plante de pied») touchera d’abord les surfaces à l’impact. Une fréquence de bras et jambes à 160 à 180 mouvements par minute est l’objectif à atteindre pour une efficacité optimale et une prévention de blessures, constat bien appuyé par plusieurs recherches et spécialistes.

Un outil populaire en Amérique du Nord

L’angle visité cette fois-ci présente la course sur tapis roulant. Avec les soubresauts de nos hivers québécois, l’utilisation de cet appareil cardiovasculaire est très populaire en Amérique du Nord.

Les entraînements sur tapis roulant assurent un environnement stable si l’on recherche un travail constant sur la vitesse, à l’abri des intempéries. Avec la courroie qui roule sous le coureur, le tapis roulant favorise une pratique répétée juste d’une gestuelle précise, limitant l’impact par l’absorption du système du tapis. Et les muscles sollicités sont un peu différents quand on compare à la course extérieure.

Routinier?

Même si l’on peut penser que courir sur un tapis est routinier, les différents styles d’entraînement amènent une variante: intervalles courts et longs, la côte, du progressif, alouette! L’utilisation devient bénéfique si l’horaire avec les enfants ou Dame Météo nous limitent un peu.

Certains courront tout l’hiver dessus! D’autres une fois par semaine, pour permettre au corps toutes les adaptations possibles.

À éviter!

Le passage d’une saison de course sur le tapis d’intérieur à courir sur la route doit se faire progressivement pour les raisons mentionnées. Reprendre à plus court volume, avec moins d’intensité ce que nous faisions sur le tapis sur la route est une des clés de succès numéro un! On ne doit pas se laisser emporter, car suivre le rythme que le tapis nous donne peut être avantageux, mais aussi gage de blessures si l’intensité augmente trop rapidement.

On doit également faire le bon choix de tapis de course en validant ses caractéristiques. Bien répartir le nombre d’entraînements hebdomadaires sur tapis ainsi que sur route peut vous garder loin des blessures et être très motivant. Ne pas sous-estimer le temps d’adaptation du corps pour changer la surface de course du tapis vers les surfaces extérieures.

Maintenant, profitez-en au maximum!

Et faites un détour par la vidéo, j’ai d’autres astuces pertinentes à vous refiler pour apprécier cet outil qu’est le tapis roulant.