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Pas de p’tite bière en regardant le hockey. Pas de p’tit rouge pour accompagner le rôti ou de p’tit blanc pour faire descendre les sushis. Pas de p’tit rye avant d’aller au lit. Ni de p’tit whisky pour oublier la pandémie. Pas une goutte. Rien.

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C’est la «mission» que se donneront des milliers de personnes en février dans le cadre du Défi 28 jours sans alcool au profit de la Fondation Jean Lapointe.

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L’humoriste et comédien, Jean-Michel Anctil, a lui aussi accepté de le relever ce défi tout en assumant le rôle d’ambassadeur pour la neuvième édition de cet événement annuel. «Parce que c’est bon pour la santé», dit-il. Mais aussi parce qu’il voue une admiration sans bornes pour le grand Jean Lapointe.

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«J’ai déjà fait deux mois sans alcool, en début 2020, juste avant la pandémie, dit l’humoriste. C’était après les Fêtes, j’avais beaucoup mangé, j’avais pris un verre. Je me suis dit que serait une bonne remise en forme. J’allais arrêter pour un mois, puis j’ai finalement duré deux mois. Ça m’a fait le plus grand bien. On voit les effets après quelques jours, on se sent bien, on dort mieux.»

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«On se rend compte aussi en relevant ce défi que les occasions de prendre un verre sont assez fréquentes. Tu vas à une première et après il y a un petit cocktail, donc tu prends un verre. La fin de semaine tu vas au resto, tu prends un verre. T’es invité à souper chez des amis, tu prends un verre. Tu joues au hockey avec tes chums, on va prendre une bière après la game. Donc tu te rends compte lorsque tu prends une pause d’alcool que de prendre un verre est souvent une habitude, et pas nécessairement un besoin. Ça fait du bien d’arrêter pour quelques semaines, et c’est pour une très bonne cause.»

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Le Défi 28 jours sans alcool vise à récolter 1,5 million cette année pour prévenir les risques liés aux dépendances chez les jeunes. Grâce au soutien des participants à ce défi et des donateurs, la Fondation Jean Lapointe a investi plus de 7 millions en prévention. En 12 ans, c’est plus de 600 000 jeunes du secondaire qui ont pu bénéficier des programmes de prévention en milieu scolaire de la Maison fondée par le comédien, écrivain, chanteur et humoriste, Jean Lapointe.

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«Si je fais ce métier-là aujourd’hui, c’est parce que je suis allé voir un spectacle de Jean Lapointe avec ma mère quand j’étais jeune adolescent, affirme Jean-Michel Anctil. C’était au Grand Théâtre de Québec. Et je me souviens d’avoir dit à ma mère en sortant de ce spectacle que j’avais tellement aimé: “un jour, tu vas venir ici et c’est moi qui serai sur scène”».

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— Votre mère a-t-elle ri en vous entendant dire ça?

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— Non, pas vraiment. Elle n’a pas pris ça comme des paroles en l’air. Elle me voyait aller dans mon parcours de vie et elle voyait que j’avais un petit côté comique. Et quand j’ai fait la première de mon tout premier show au Grand Théâtre – c’était dans la petite salle, pas dans la grande salle comme Jean Lapointe – ma mère était là. Dans la salle. Pour moi, sa présence avait une signification particulière. Je réalisais un rêve. Jean Lapointe est un homme que j’admire beaucoup. J’ai eu la chance et le privilège de le rencontrer, il est un homme très sympathique.

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La gestion de la pandémie

«Peu importe qui serait au pouvoir, tout le monde taperait dessus. Ils (les politiciens) la vivent aussi, cette crise. Ce qui est un peu décevant, c’est “l’avance-recule”. On prend cette décision-là, puis non, on ne la prend plus. À un moment donné, le monde devient de plus en plus exaspéré. Mais personne ne voudrait être dans leurs souliers (aux décideurs). En tout cas, pas moi.»

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Troisième vaccin

«J’ai eu les trois doses. J’ai eu l’AstraZeneca, le Moderna et le troisième était le Pfizer. J’ai les trois et d’après moi on en aura un quatrième. Et ensuite, je pense que ce sera chaque année qu’on devra se faire vacciner pour passer à travers. Ce qui est inquiétant, ce sont les gens de plus en plus hospitalisés, donc de plus en plus de délestage. C’est fort inquiétant ça.»

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Les antivax

«Ces gens-là, je pense que leur idée est arrêtée. Et tant qu’il n’y aura pas quelqu’un de leur entourage qui sera touché, ou qu’ils seront eux-mêmes touchés, ils ne changeront pas d’idée. Et je ne pense pas que c’est par les sanctions et en leur tapant sur la tête qu’on parviendra à les faire changer d’idée. C’est le temps qui fera qu’à un moment donné, ils vont se dire: « si on veut retrouver un semblant de vie normale, va falloir embarquer dans le train nous aussi ». Je ne chercherai pas à convaincre quelqu’un qui n’est pas vacciné d’aller se faire vacciner. Si tu ne veux pas le faire, fais-le pas, mais ne cherche pas à convaincre les autres de ne pas se faire vacciner.»

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Le monde après la pandémie

«Je pense qu’on va apprécier cette liberté qu’on a de pouvoir aller au resto, de pouvoir être assis à côté de quelqu’un qu’on ne connaît pas nécessairement, de pouvoir prendre quelqu’un dans nos bras. Quand tu perds quelque chose, comme cette liberté-là, c’est là que tu te rends compte à quel point ça te manque. Moi, le public me manque. Mes amis me manquent. Je te parle (au téléphone) et je suis devant ma table de poker. Mes jetons sont empilés, les cartes sont sur la table. Depuis que je suis déménagé, je n’ai pas eu la chance d’étrenner mon coin poker avec mes chums. Ça, ça me manque. D’être assis ensemble, de jaser, de souper, de ne pas stresser et de ne pas s’inquiéter à savoir si on a peut-être été en contact avec quelqu’un de positif et si on devra s’isoler. Je pense qu’on appréciera cette liberté et ces petits moments-là lorsque tout ça sera derrière nous.»

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Le retour des nordiques de québec, lui qui était partisan inconditionnel des nordiques

«J’étais un fan des Nordiques, mais je suis tombé du côté obscur de la Force, je suis rendu fan du Canadien. (Rires). J’ai cru longtemps au retour des Nordiques, mais là j’y crois de moins en moins. Je pense que Bettman ne veut rien savoir de Québec et des petits marchés. Il va plutôt développer des marchés américains. Je trouve ça triste pour la rivalité Québec-Montréal, j’aimais ça, je trouvais ça le fun. Mais j’ai de la misère à croire à un retour prochainement. Ma mère est encore accro aux Nordiques. Et quand je lui parle du Canadien, elle réplique: “Ah! Ces maudits Canadiens ! Ils perdent et je suis bien contente!”» (Rires).

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Pour participer au Défi 28 jours sans alcool ou pour faire un don à la Fondation Jean Lapointe: defi28jours.com

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