Faites la connaissance des Tournier.
Ils sont quatre enfants.
L’aîné Alexis, 22 ans, a connu une brille carrière au sein de l’équipe de volleyball du Cégep de l’Outaouais avant de faire le saut chez les Carabins de l’Université de Montréal. Ces jours-ci, c’est au tour de sa sœur Maëlle et son frère Jacob de briller dans les gymnases du campus Gabrielle-Roy.
La jeune femme âgée de 18 ans est la joueuse de volleyball la plus productive cette saison dans les rangs collégiaux au Québec. Elle a marqué 4,81 points par manche jouée, ayant réussi aussi 139 attaques marquantes.
Son nom arrive au deuxième rang avec 28 as au service en 36 manches disputées.
«Je trouve qu’elle attaque pas mal fort. Je suis allé la voir jouer une ou deux fois cette saison. Je devrais y aller plus souvent, mais ça s’adonne que j’ai parfois des matches aussi en même temps», affirme Jacob, qui fait sa marque dans un sport différent.
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Le joueur de basket-ball âgé de 20 ans a marqué 13,9 points par match chez les Griffons qui évoluent en première division. Surtout, il a conservé une moyenne de 9,3 rebonds par partie. Seulement quatre joueurs dans la ligue provinciale ont mieux fait que lui depuis l’automne.
On pourrait ajouter les 10 tirs bloqués en sept matches qui lui valent encore une place parmi les meneurs.
Nous sommes chanceux d’être des personnes très athlétiques. Nous sommes chanceux d’avoir eu des parents qui nous ont appuyés dans le sport
«J’adore aller voir ses matches. Je ne le dis pas souvent, mais je suis vraiment fier de lui», lance Maëlle.
«Nous sommes chanceux d’être des personnes très athlétiques. Nous sommes chanceux d’avoir eu des parents qui nous ont appuyés dans le sport.»
Kathleen et Hugues, les parents, les ont inscrits dans divers sports durant leur enfance.
«Nous avons joué au soccer. Nous avons fait du plongeon, de la natation... plusieurs autres affaires », note Jacob Tournier.
«Nous n’avons jamais arrêté de bouger, enchaîne Maëlle. Le samedi matin, nous pouvions avoir un cours de natation au centre sportif de Gatineau. Après que c’était fini, nous avions une pratique de basket-ball.»
Il y a elle, Jacob et Alexis. Mais il y a aussi le «petit» Ludovic, 16 ans, qui pourrait bien les imiter et enfiler l’uniforme des Griffons d’ici quelques automnes. Il brille en basket-ball. Au point où la fédération québécoise l’a invité à un camp d’évaluation avant Noël.
L’équipe provinciale cherche à concocter le meilleur alignement en vue des Jeux du Canada qui auront lieu dans la région de Niagara, l’été prochain.
Maëlle Tournier pourrait aussi y participer. Elle fait partie de la courte liste de candidates de l’équipe québécoise de volleyball.
Quel autre lien unit tous les membres de la famille ? Leur grandeur. Le père mesure 6’6’’ tandis que la mère atteint la barre des 5’10’’.
«Moi, je mesure 6’7’’ avec mes souliers», lance Jacob, sourire en coin.
Sa sœur, elle, a franchi le cap des six pieds. Elle étudie en sciences humaines, caressant le rêve de devenir enseignante au primaire.
Mais avant de se retrouver devant des enfants en salle de classe, il lui restera encore quelques années d’études et plusieurs parties de volleyball à disputer. Elle risque d’être une joueuse reluquée par les équipes universitaires à la conclusion de son parcours collégial au printemps 2023.
Quant à son frère Jacob, une décision importante l’attend dans les prochaines semaines. Des universités lui font de l’œil.
«J’ai des offres, mais je ne sais pas encore où je vais aller», avoue-t-il.
Ce qu’il sait ? Il ne regrette pas sa décision d’avoir joué dans son patelin au Cégep de l’Outaouais.
Je suis content d’avoir joué pour l’équipe locale, surtout que de nos jours, ça semble avoir moins d’importance aux yeux des gens. Plusieurs bons joueurs préfèrent aller ailleurs. C’est dommage.
Le grand Jacob et ses coéquipiers avaient conclu sur une note positive leur première moitié de saison, gagnant 65-57 contre Édouard-Montpetit avant la pause des Fêtes. Il s’agissait de leur première victoire en huit parties en 2021-2022.
«Ça fait du bien. Ça donne de l’énergie en vue de la deuxième moitié de saison.»
Reste à voir toutefois quand l’action reprendra puisqu’une quatrième vague de la pandémie déferle en ce moment sur le Québec.
La seule certitude? Ce n’est pas la dernière fois que les Tournier feront parler d’eux en raison de leurs performances sportives.