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Audrey Demars opte pour Flirt

Si vous avez une petite soif, il vous faut les boissons Flirt selon Audrey Demars, directrice de la Table agroalimentaire de l’Outaouais, un organisme à but non lucratif qui coordonne les efforts du secteur agroalimentaire de la région. Fondée en 2019, Flirt est un projet d’envergure de lutte contre le gaspillage alimentaire. «Les fondateurs ont créé le premier kombucha écoresponsable au Québec, souligne-t-elle. Les produits sont brassés à partir de fruits frais invendus provenant de la grande distribution. En plus des kombuchas, ils ont développé une gamme de boissons pétillantes ayant une faible teneur en sucre, lequel provient de fruits fermentés. Je les adore, ils n’ont pas un goût chimique et se marient vraiment bien avec le gin. On peut trouver leurs produits dans certains Metro et au Marché de l’Outaouais, notamment. L’entreprise est en train de développer son réseau de distribution. Elle bouleverse les façons de faire traditionnelles et s’impose comme l’un des fleurons de la région en matière de transformation agroalimentaire.»

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Pour elle, le Centre de recherche et de développement technologique agricole de l’Outaouais (CREDÉTAO) qu’elle dirige mérite une mention honorable pour avoir créé un réseau de plateformes agricoles accessibles à de jeunes entrepreneurs qui veulent travailler en agroalimentation et avoir accès, par la location, à une terre pour mener leurs activités. En ce moment, le CREDÉTAO est en train de développer trois plateformes qui sont complémentaires: en petits fruits dans la Vallée-de-la-Gatineau, en production animale dans le Pontiac et en agroforesterie dans la Petite-Nation.

Richard Martin adopte la Maison Oddo

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«Sa tarte au citron est la meilleure au monde», s’exclame Richard Martin, associé chez Pixel, une firme créative se spécialisant en production vidéo, design graphique, identité de marque, stratégie marketing et web qui soufflera ses 15 chandelles en 2022. Entre deux tournages, l’entrepreneur prend quelques minutes pour vanter les mérites de la pâtisserie-boulangerie Maison Oddo et de Benjamin Oddo, pâtissier autodidacte de renommée internationale, tout récemment sacré meilleur chef pâtissier du Québec par les Lauriers de la gastronomie québécoise. «C’est un gros wow, du haut de gamme en pâtisserie et boulangerie. Tout est exquis, tant pour l’offre salée que sucrée. Quand on y va, on ne peut plus revenir en arrière, c’est un incontournable.»

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L’homme d’affaires s’emballe tout autant en parlant de QDI (anciennement Quadrivium et Dumont Groupe-Conseil), la plus importante firme indépendante de génie-conseil en Outaouais spécialisée en génie civil. «Au-delà de leur expertise en surveillance de ponts et de chantiers, moi, c’est la rigueur des gestionnaires et leur vision d’avenir qui m’épatent. Ils ont un plan de relève comme j’en ai rarement vu, l’humain est au cœur de leur action, que ce soit les clients ou les employés. Ces derniers sont d’ailleurs solidement accompagnés dans leur développement professionnel au sein de l’entreprise.»

Paul Da Costa aime Philémon

«Je n’ai jamais vu une clinique d’optométrie aussi chic et moderne que Philémon», lance Paul Da Costa, fondateur de Freebees, une plateforme de récompenses monétaires réunissant 500 commerces et qui connaît cette année un franc succès grâce à des projets de relance économique pour entreprises dans différentes villes du Québec.

«Le décor est magnifique, le premier coup d’œil en entrant est saisissant, fait-il valoir. Tout est pensé pour maximiser l’expérience-client, il y a même un coin bistro où l’on peut tester ses lunettes en cuisinant ou, encore, une terrasse en été pour y faire une consultation. Beaucoup de montures sont importées d’Europe, notamment, c’est du haut de gamme, et on y offre des collections exclusives qui sortent définitivement du lot.»

Chaque année, la maison d’optique organise une journée pour les enfants en prévision de la rentrée scolaire. «Il y règne une ambiance familiale et les petits s’amusent en faisant leur examen et en choisissant leur monture, dit-il le sourire dans la voix. L’activité se fait suffisamment à l’avance pour que tous soient bien outillés pour le début des classes.»

Michel-Anthony Clément désigne Plantaform

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Les projets audacieux sont nombreux à l’Institut Innovation Gatineau, un organisme à but non lucratif, sous la direction de Michel-Anthony Clément, qui offre des programmes d’incubation et d’accélération pour les startups innovantes.

Durant la pandémie, on connaît tous quelqu’un qui s’est mis à jardiner. L’engouement fut sans précédent, les tablettes des pépinières se vidant en un temps record durant les deux derniers étés. «Plantaform développe des jardins d’intérieur hyper novateurs et répond à une tendance qui ne s’essouffle pas, mentionne le directeur général. Il s’agit d’un globe dans lequel on insère sur une colonne des «pods», lesquels ressemblent à des dosettes de café. Le concept est basé sur les technologies Rejevenatetm et Fogponics, cette dernière étant économe en eau et nourrit les plantes à l’aide d’un brouillard riche en nutriment. On peut faire pousser des herbes fraîches, des légumes et des plantes. Les deux jeunes fondateurs sont dynamiques, intelligents et ont toujours une solution originale à tout problème. L’entreprise va bientôt créer une campagne de sociofinancement pour accélérer son développement.»

Inbeat est une plateforme qui réunit des milliers de créateurs de contenu. «Un entrepreneur qui souhaite promouvoir ses produits n’a qu’à se rendre sur le site Web, ce qui lui donne accès à des influenceurs de tout genre et de partout au monde, explique-t-il. La startup offre notamment comme service de créer une campagne de contenu, laquelle sera ensuite diffusée sur divers médias sociaux par les influenceurs qui ont répondu aux critères de sélection (ex.: âge, genre, nombre d’abonnés) de l’entrepreneur. Elle connaît un succès fulgurant, ses ventes ayant connu une croissance de 400%. À Innovation Gatineau, on est tous bouche bée devant ce tour de force.»

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Il faut toutefois savoir que plus de 10% des Ottaviens travaillent dans le secteur de la haute technologie et que seule San Francisco en compte une plus grande proportion. En plus d’être la ville canadienne offrant la meilleure qualité de vie, selon une étude de 2021 publiée par le développeur américain de système de contrôle d’accès Kisi, Ottawa figure dans le top 10 des villes nord-américaines pour son pouvoir d’attraction des entreprises technologiques devant Montréal et Vancouver, selon le dernier classement du groupe américain de conseil en immobilier d’entreprise, CBRE.

«Il y a tellement de choses qui se passent à Ottawa que j’en viens à dire que c’est le secret le mieux gardé au Canada!», lance Jonathan Simon, directeur du marketing et des communications à l’École de gestion Telfer de l’Université d’Ottawa.

Les deux Ottawa

Capitale fédérale depuis 1867, Ottawa est bien connue pour l’empreinte de la fonction publique sur son marché du travail. Des citoyens de partout au pays s’y installent afin de travailler pour l’administration publique. Selon M. Simon, cette réalité est à la source de la réputation de la capitale canadienne. «Un grand nombre de gens travaillent pour le gouvernement et tout ce qui est gouvernemental sonne très ennuyeux au départ», pense-t-il.

Mais, Ottawa est plus que ça. Elle a aussi été le lieu de naissance de grandes entreprises technologiques comme Nortel ou Corel.

«Ces très grandes entreprises étaient en train d’ancrer Ottawa dans la technologie pendant les années 1990. La bulle techno du début des années 2000 les a fait dégringoler, voire disparaître», rappelle M. Simon.

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Ces très grandes entreprises étaient en train d’ancrer Ottawa dans la technologie pendant les années 1990. La bulle techno du début des années 2000 les a fait dégringoler, voire disparaître

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Ce choc économique n’a cependant pas cloué au tapis l’effervescence de la ville. La capitale ottavienne accueille le plus important parc technologique au Canada, celui de Kanata-Nord où l’Université d’Ottawa y opère un campus satellite.

«Tout le talent que Nortel avait est resté à Kanata Nord après l’extinction de l’entreprise. Ces gens se sont redéfinis en nouvelles petites boutiques comme Kinaxis et You.I.TV qui sont devenues grandes au cours des 20 dernières années. C’est devenu un pôle d’attraction pour des entreprises de Toronto ou des États-Unis», explique le vice-recteur associé au soutien à la recherche et infrastructure de l’Université d’Ottawa, Guy Lévesque, dont le mandat est de faire croître les interactions entre les chercheurs et les compagnies présentes à Kanata-Nord.

Un secret bien gardé

Avec 550 compagnies, dont 300 directement liées au secteur de la haute technologie, le parc technologique de Kanata, et ses 20 000 employés, génère entre 13 et 15 milliards de dollars d’activité économique annuellement. Incubateur de talents, 330 étudiants-stagiaires de l’Université d’Ottawa y sont accueillis annuellement.

«Il y a vraiment une belle diversité de petites et grandes entreprises, raconte M. Lévesque, ça fait partie de la recette magique des grands parcs technologiques qui connaissent du succès dans le monde».

Alors que la Ville d’Ottawa s’apprête à dévoiler son plan de développement pour les 15 prochaines années, Guy Lévesque espère que Kanata-Nord y ait une place spéciale. «On souhaite que Kanata-Nord prenne plus d’ampleur pour justement changer cette réputation. En devenant un lieu plus connu, ce sera une destination de choix», affirme-t-il.

Ce nouvel élan technologique sera-t-il capable de mettre fin à la réputation de ville dortoir? Selon Jonathan Simon de l’Université d’Ottawa, la persistance de cette légende urbaine tient aussi du volontaire manque d’autopromotion de la capitale canadienne. «Les gens d’Ottawa préfèrent ne pas faire de vagues, ils se mêlent de leurs affaires. Ils souhaitent garder le secret le plus possible, car c’est une excellente ville pour y vivre», conclut-il.

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Anne-Marie Proulx choisit Habitude Design

Anne-Marie Proulx est copropriétaire de Barbara Personnel, une agence de placement solidement ancrée dans la région depuis 48 ans. Forte du réseau de contacts qu’elle a su construire à titre d’ex-directrice générale de la Chambre de commerce de Gatineau, celle qui s’est lancée en affaires en pleine pandémie s’enthousiasme en parlant d’Habitude Design.

"},"type":"paragraph"},{"caption":{"fr":"Anne-Marie Proulx"},"contentType":"image","credits":{"fr":"Archives Le Droit"},"position":1,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Ff6bea48b-5ffb-45a8-b085-2a93caf63dcd.jpg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true"},{"position":2,"text":{"fr":"

«La boutique, nouvellement installée dans le village urbain Agora, se distingue par ses produits raffinés, tous québécois, dit-elle. Chaque objet est minutieusement choisi et présenté avec style. Que ce soit pour la maison, le bureau, les soins pour le corps ou les enfants, tout est un ravissement pour les yeux. Y mettre les pieds, c’est l’adopter! De plus, l’équipe est super dynamique et très active sur les médias sociaux.»

Autre coup de cœur de M^me Proulx, Glatfelter, un fabricant mondial de papier spécialisé et l’un des plus gros employeurs de la région. «C’est une entreprise de renommée internationale qui a su rester performante dans son industrie, fait-elle valoir. L’équipe de gestion est vraiment performante et a mis sur pied des modèles de gestion modernes et adaptés au marché d’aujourd’hui. Leurs stratégies internes de relation avec leurs employés font leur succès.»

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Ottawa n’est peut-être pas une plaque tournante commerciale aussi importante que Montréal ou Toronto, mais elle peut s’enorgueillir d’avoir mis au monde la plus grosse compagnie technologique du Canada. Quinze ans après sa fondation, Shopify vaut 169 milliards de dollars et a déclaré des revenus de 2,9 milliards pour l’année 2020. Surtout, elle fait affaire avec plus d’un million et demi d’entreprises dans le monde, y compris des géants comme Pepsi et Nestlé.

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C’est cependant auprès des petites entreprises que Shopify a eu le plus de succès. Grâce à ses services, il est possible pour une nouvelle entreprise de monter en quelques jours un site de vente en ligne parfaitement fonctionnel et visuellement attrayant. Shopify offre aussi à ses clients des solutions de facturation et de livraison qui leur permettent de concurrencer les géants du commerce en ligne. C’est pour cette raison que Shopify a souvent été qualifiée d’anti-Amazon par des médias américains, même si elle demeure encore beaucoup plus petite.

Comme son rival, Shopify a énormément bénéficié de la pandémie et de l’explosion du commerce en ligne. Grâce aux nombreux commerçants qui se sont tournés vers la vente en ligne, l’entreprise a vu ses revenus augmenter de 89%. Elle a aussi été l’une des premières entreprises à annoncer qu’elle adopterait de manière permanente le télétravail, même après la pandémie.

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