Le poids moyen de Gatineau a accepté d’affronter Chidi Njokuani le 5 février prochain. Son adversaire effectuera ses débuts dans la puissante organisation d’arts martiaux mixtes après avoir remporté la téléréalité «Dana White’s Contender Series 38».
«J’ai vécu des montagnes russes l’an dernier en raison de ma suspension. J’ai raté neuf mois. Ça m’a permis de faire des ajustements. Maintenant que j’ai la formule, je veux battre le fer pendant qu’il est chaud... et il est pas mal chaud en ce moment», rappelle Barriault (12-4-0), qui a gagné ses deux combats en 2021.
Ce dernier a notamment défait par décision unanime Dalcha Lungiambula, il y a presque déjà quatre semaines. Au début du printemps, il vaincu Abu Azaitar par knock-out technique.
Le combattant âgé de 31 ans a demandé à ses patrons de l’UFC de lui faire une place d’ici la fin de l’année. «Mais on m’a répondu que tous les galas étaient déjà complets dans ma catégorie de poids», explique-t-il.
«J’ai proposé d’être remplaçant. On m’est revenu dans les derniers jours avec un adversaire potentiel.»
Puisque je ne suis pas le genre à ne reculer devant personne, j’ai sauté sur l’opportunité.
En Njokuani, Barriault retrouvera devant lui un ancien combattant des organisations rivales Bellator, RFA et Legacy FC Veteran qui montre une fiche de 20-7-0 en arts martiaux mixtes. Âgé de 32 ans, il est le jeune frère de l’ancien athlète de l’UFC, Anthony Njokuani.
«Il s’est promené d’organisations. Là, il arrive sur mon territoire», affirme Barriault, qui rappelle le sort souvent réservé à ses victimes depuis ses débuts chez les pros.
«J’ai terminé la carrière de plusieurs gars, notamment chez TKO. Ils sont plusieurs qui ne sont pas revenus après avoir perdu contre moi.»
Il reste que le pugiliste de l’Outaouais «prend très au sérieux» Njokuani.
«Il a fait beaucoup de compétition auparavant en muay thaï. Il est grand et long. C’est le genre de gars que si j’embarque dans son jeu, je risque de trouver la soirée frustrante. Il me fait penser à Krzysztof Jotko que j’ai déjà affronté», souligne Barriault, qui se trouvait mercredi au centre d’entraînement Sanford MMA, en Floride, au moment de l’entrevue téléphonique.
«Venir ici au gym, c’est comme aller à l’école ou au travail. Je veux faire une chose chaque jour pour me rapprocher de mon but. En ce moment, je maintiens ma forme.»
Son camp d’entraînement commencera en décembre.