BAC a annoncé lundi que l’entreprise PCL — membre du consortium PPG, responsable du chantier — a découvert «une déflexion localisée de la structure sur le site de construction» le 9 septembre dernier.
Les travaux ont été interrompus immédiatement par les responsables du chantier, selon le porte-parole de la Commission des normes de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) en Outaouais, Alain Trudel.
«Les travailleurs se sont rendu compte qu’il y avait un affaissement d’une partie de la structure, sur un coin en particulier», explique M. Trudel.
Ce dernier explique qu’au cours des derniers jours, Construction PCL a décidé de procéder à des travaux de soutènement autour de la structure affaiblie pour éviter qu’elle ne s’écroule.
«On nous a soumis un plan de travail que nous avons accepté, soutient Alain Trudel. Par la suite, nous avons reçu un deuxième plan de travail pour procéder à des travaux de démolition.»
Dans un communiqué de presse, BAC explique que la démolition permettra de réaliser une enquête sur la cause de ce problème et déterminer quelles seront les prochaines étapes dans les travaux.
«Construction PCL a décidé de retirer de façon sécuritaire la partie affectée de l’enveloppe extérieure. […] Ce retrait se fera de manière contrôlée afin d’assurer, en tout temps, de la sécurité de notre personnel ainsi que de l’intégrité structurelle de l’installation», expliquait BAC dans le communiqué diffusé plus tôt cette semaine.
M. Trudel indique de son côté s’attendre à ce qu’une attestation de solidité du bâtiment soit envoyée à la CNESST avant que les travailleurs — qui ne sont pas impliqués dans les travaux de soutènement ou de démolition — ne mettent à nouveau les pieds sur le chantier.