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Un jour, on m’a offert un coffret de tampons démaquillant Ola Bamboo. Un lot de 16 cercles de tissu blancs réutilisables fabriqués à partir de viscose de bambou et de coton m’a permis de cesser complètement d’utiliser des papiers mouchoirs pour me démaquiller. Beaucoup plus agréable sur ma peau qu’un mouchoir jetable, mes tampons démaquillants me servent aussi pour appliquer du tonique sur mon visage.

Après utilisation, il suffit de les rincer avant de les envoyer au lavage avec le reste de vos vêtements. J’aime le petit sac de lavage en filet qui vient avec le coffret en bambou pour les ranger. Les accessoires de bambou sont populaires puisqu’en fin de vie, on peut généralement les composter (mais pas nécessairement dans son composteur domestique), selon les manipulations qu’ils ont subies. Il faut aussi s’assurer de séparer le bambou des autres matières avec lesquelles il pourrait être lié.

Même en les lavant avec beaucoup d’huile de coude, les tampons démaquillants blancs finissent par être tachés. Vous pourriez alors être tenté de les jeter prématurément pour des considérations esthétiques. Pour éviter cette situation, je recommande d’en acheter des noirs ou avec des motifs. Outre ceux d’Ola Bamboo, on trouve plusieurs couturières locales sur Etsy qui confectionnent des tampons démaquillants réutilisables.

Fais-le toi-même

En voyant autant de couturières offrir ce produit en ligne, je me suis dit que ce ne devait pas être si compliqué à fabriquer. J’ai donc décidé d’en confectionner qui me serviraient uniquement pour retirer le vernis à ongles. On recommande de ne pas utiliser les mêmes tampons démaquillants pour retirer le maquillage et le vernis à ongles, même si on les lave, car les dissolvants et les vernis à ongles sont des produits toxiques.

","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"caption":"En plus du kit d'Ola Bamboo, j’ai confectionné un tampon démaquillant réutilisable qui me sert uniquement pour retirer le vernis à ongles.","contentType":"image","credits":"Le Soleil, Valérie Marcoux","position":1,"type":"photo","url":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2F44e1f137-b595-432c-97b4-8e40228831ce.JPG&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","contents":[],"photos":[]},{"position":2,"text":"

Cela vaut aussi pour les produits de la compagnie québécoise BKIND. «Même si le dissolvant est considéré non toxique et les vernis 10-FREE, ils restent tout de même des produits faits pour vos ongles et ne doivent pas être en contact avec votre visage», indique Jade et Marilou de BKIND.

J’ai découvert leurs produits en cherchant du dissolvant à vernis à ongles en vrac. J’en ai trouvé à la boutique Zozo et Arty sur la rue Saint-Vallier Ouest, à Québec. Comme me l’a indiqué la propriétaire lors de mon passage, il est important de bien identifier les produits qu’on achète en vrac, notamment ceux pouvant être toxiques, afin d’éviter tout accident.

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À partir d’une vieille serviette maculée d’une gomme résineuse et d’une jupe trouée par l’usure, j’ai tracé des ronds de la même grandeur que les tampons démaquillants que je possédais déjà. Je pourrais simplement les utiliser ainsi, mais j’ai voulu faire quelque chose de mignon. J’ai donc cousu un cercle de tissu plus absorbant avec un autre plutôt décoratif en laissant une petite fente ouverte pour ensuite virer de bord mon tampon démaquillant afin que la couture soit plus discrète et le résultat plus esthétique.

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Les habiletés zéro déchet

Je dois remercier mon amie Esther de m’avoir guidée pour coudre ces tampons démaquillants. En la voyant utiliser deux aiguilles pour tenir les deux bouts de tissus ensemble alors qu’elle coud, je réalise que de savoir coudre est une habileté très utile pour réduire nos déchets. Elle répare ses vêtements et peut facilement transformer ceux trop usés en d’autres articles utiles, comme des tampons démaquillants.

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Même chose pour la cuisine. Depuis que je tente de réduire mon gaspillage alimentaire et que je composte, je remarque que de savoir cuisiner permet d’utiliser de manière optimale ses aliments pour ne pas en gaspiller. De plus, les produits transformés ne vont pas dans le composteur domestique, mais les produits qui servent à cuisiner, oui. Plus on mange sainement, plus nos résidus sont sains, plus on peut en disposer de manière saine.

La simplicité

Finalement, j’ai troqué mon démaquillant commercial pour des huiles végétales. Alors que je cherchais sur Internet des recettes pour fabriquer mon démaquillant, j’ai appris qu’on peut tout simplement le substituer par des huiles végétales «de qualité». L’essentiel est d’en trouver une adaptée à son type de peau.

Par exemple, l’huile de jojoba est recommandée pour les peaux mixtes et grasses, alors que l’huile d’amande douce sera plus adaptée aux peaux sèches. Si vous vous maquillez surtout les yeux, vous pourriez opter pour l’huile de ricin dont on dit qu’elle renforce les cils.

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J’ai trouvé ces trois huiles vendues en vrac à La Récolte sur l’avenue Cartier. J’ai lavé en profondeur des petits contenants de gel désinfectant qu’on m’avait donné au début de la pandémie pour trimballer dans ma sacoche afin de les utiliser pour mettre des huiles. Ils me permettent de faire aisément tomber quelques gouttes sur mon tampon démaquillant, que j’imbibe aussi d’eau, pour me démaquiller.

Se maquiller, un luxe?

Je pourrais aussi carrément arrêter de me maquiller. Déjà, je ne me maquille qu’à l’occasion et la pandémie a considérablement réduit ces occasions. Peut-être que j’arrêterai un jour, mais je veux surtout trouver une manière de m’octroyer ce petit luxe occasionnel avec bonne conscience. D’ailleurs, je ne suis vraisemblablement pas la seule. On trouve de plus en plus de recettes pour fabriquer ses cosmétiques et de boutiques qui vendent les ingrédients.

Or, j’ai décidé de commencer par la fin, pour la simple et bonne raison que cela semblait une habitude plus simple à adopter de manière durable.

VOUS LE FAITES VOUS-MÊME?

Vous avez des idées originales pour réutiliser des matières en fin de cycle de vie? Partagez vos bons coups avec moi : vmarcoux@lesoleil.com

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