Malgré la campagne de vaccination qui va bon train et la reprise économique qui est à nos portes, Centraide indique que plusieurs personnes ont toujours besoin d’aide supplémentaire. Selon l’organisme, la pandémie n’a pas causé d’inégalités, mais a plutôt exacerbé des défis chroniques déjà bien enracinés, comme la pauvreté, l’isolement social et les problèmes de santé mentale. Certains groupes de la communauté sont également davantage marginalisés et vont plus face à ces types de défis, comme les peuples autochtones, les communautés noires et racialisées, les femmes et les personnes âgées, entre autres.
Ce montant permettra de combler les besoins en nourriture et en équipement de protection individuelle aux personnes qui en ont besoin, en plus d’aider les personnes âgées isolées et leurs aidants naturels. De plus, ces fonds serviront à renforcer les services en santé mentale, à réduire les écarts d’apprentissage chez les enfants et les jeunes vulnérables, à permettre aux agences communautaires de continuer d’offrir des services de première ligne et à créer une reprise économique plus équitable.
«Nous devrons faire preuve de courage, d’engagement et d’innovation pour continuer d’aborder les défis systémiques auxquels plusieurs personnes font face alors que tant d’autres ressentent le sentiment de normalité qu’elles éprouvent avant la pandémie», a souligné Michael Allen, président et chef de la direction de Centraide de l’est de l’Ontario, par voie de communiqué. «Nous continuerons d’adresser les défis les plus complexes auxquels nos communautés font face tout en tirant des leçons de la pandémie pour préparer un futur plus équitable. C’est la force de Centraide.»
Dans l’Est ontarien, l’organisme pour les femmes victimes de violence, Maison Interlude pourra être un des organismes qui bénéficient de cet investissement. «Pour Maison Interlude House, les fonds obtenus nous aideront à accueillir des femmes en situation d’itinérance, une problématique exacerbée par la pandémie et le manque de logements abordables dans notre région», a expliqué Sylvie Gravel, superviseure des programmes résidentiels de Maison Interlude House. «Les femmes sans-abri sont souvent victimes de violence de toutes sortes, mais on constate qu’elles présentent aussi souvent des problèmes de santé complexes, qu’ils soient physiques, mentaux ou en lien avec la toxicomanie. Ces problèmes font en sorte qu’elles ne peuvent être admises à notre programme traditionnel d’hébergement. Grâce à ce soutien financier, nous pourrons désormais les accueillir et leur offrir un encadrement personnalisé adapté à leurs besoins spécifiques.»
Depuis le début de la crise sanitaire, Centraide indique avoir aidé à travers ses financements plus de 130 000 personnes à demeurer en vie, en santé et en sécurité.