Fondée en 2007, la compagnie fabrique des doudous ainsi que des toutous écologiques et sécuritaires, à partir de matériaux écoresponsables, biologiques et « les plus naturels possible » pour les enfants âgés entre 0 et 5 ans. Tous les tissus pour la confection des produits sont achetés au Canada.
L’entreprise était à la base « artisanale », mais après être tombée sous le charme du projet, Mme Sarrazin a voulu propulser Papoum Papoum à une étape supérieure.
« Cette entreprise-là est vraiment venue me toucher droit au cœur, autant au niveau de ses valeurs que dans la façon dont les produits sont faits. Sachant que la plupart du temps, nos produits sont offerts comme cadeau de naissance, le côté “enfant” venait aussi éveiller ma créativité. »
Le 3 avril 2020, au début de la pandémie de COVID-19, Mylène Sarrazin a donc décidé de racheter Papoum Papoum dans le but de faire passer l’entreprise à un stade plus manufacturier. Elle souhaitait que cette dernière soit reconnue comme étant « l’endroit où on achète le cadeau de naissance ou le meilleur ami de notre petit être à naître ».
« Ça faisait un moment que je discutais avec l’ancienne propriétaire et pour moi, le plan a toujours été clair, je voulais me lancer en affaires un jour. Je trouvais que le côté rachat d’entreprise était très intéressant parce que ça me permettait de partir avec une bonne base », explique-t-elle en entrevue avec Le Droit AFFAIRES dans le cadre du programme Atteindre mon premier million initié par ID Gatineau.
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Plan de croissance
Pour l’instant, Papoum Papoum fait affaire avec six sous-traitants et compte une cinquantaine de boutiques à l’échelle du Canada, en plus de vendre sur le marché international grâce au commerce en ligne.
« On vend sur notre site web, ainsi que sur les plateformes Etsy et Ma Zone Québec. Il y a environ une douzaine de pays autres que le Canada et les États-Unis qui reviennent fréquemment dans nos commandes, notamment la France, le Brésil, l’Australie et l’Italie », indique Mylène Sarrazin.
La propriétaire de l’entreprise ne cache pas qu’elle aimerait se retrouver dans davantage de points de vente à l’échelle du Canada. Elle veut aussi faire croître la présence de Papoum Papoum aux États-Unis au cours des cinq prochaines années.
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Un local à Gatineau ?
Pour atteindre ces objectifs, une étape sera toutefois cruciale pour Papoum Papoum, et c’est la création d’une petite usine de production.
« J’aimerais avoir un local plus grand dans lequel je pourrais avoir des employés sur place et qu’on puisse tout fabriquer au même endroit, indique Mme Sarrazin. Pour atteindre le premier million, il faut vraiment qu’on travaille au niveau de la gestion des opérations et de la production pour s’assurer que tout fonctionne et que notre inventaire peut répondre à la demande de la croissance. Le plus gros défi, c’est vraiment l’inventaire. »
Mylène Sarrazin précise d’ailleurs que cette usine serait préférablement établie à Gatineau ou ailleurs en Outaouais, et ce, dans un horizon de cinq ans.
« L’idéal est de continuer d’être ici, dit-elle. Je suis native de Gatineau et j’ai habité Montréal pendant sept ans avant de revenir dans la région. Cette fois-ci, je compte bien y rester. »
Le programme Atteindre mon premier million d’ID Gatineau a été mis sur pied afin d’aider les entreprises qui souhaitent atteindre leur premier million de dollars de revenus annuels.