Si l’élimination des 69 programmes offerts à l’Université Laurentienne affecte directement la communauté du Nord de l’Ontario, elle démontre aussi dans quelle mesure toute la francophonie ontarienne est en position de faiblesse. (123RF/123RF)
CHRONIQUE / Accepteriez-vous qu’un hôpital déficitaire décide d’abolir son département de cardiologie, car c’est cette unité qui lui coûte le plus cher ? Assurément non. Pourtant, c’est exactement ce qui vient de se produire à l’Université Laurentienne. Faisant face à des défis financiers considérables, les gestionnaires de cet établissement ont tout simplement décidé d’abolir les programmes d’enseignement les plus coûteux, sans égards aux retombées économiques et non économiques que ces programmes génèrent pour l’ensemble de la collectivité.