L'Université d'Ottawa reçoit des millions pour la lutte à la COVID-19

Le campus de l'Université d'Ottawa

L’Université d’Ottawa et ses partenaires reçoivent près de neuf millions de dollars supplémentaires dans la course aux traitements de la COVID-19.


Neuf chercheurs de l’Université d’Ottawa, dont cinq membres de ses instituts de recherche hospitaliers affiliés, ont reçu un total de plus de 8,6 millions de dollars des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et de leurs partenaires pour accélérer des recherches adaptées à l’état actuel de la pandémie au Canada et dans le monde.

Les travaux rendus possibles grâce à ce financement fédéral-provincial touchent « la mise au point de traitements et de vaccins, la création de politiques d’allègement du fardeau pour les travailleurs de la santé et ceux des services essentiels, et la mise en place d’interventions sociales et en santé publique », a fait savoir l’Unversité, jeudi.

Les chercheurs ottaviens impliqués dans ces projets font partie de l’élite nationale.

Marc-André Langlois, de la Faculté de médecine, travaille sur la création d’un centre de tests sérologiques et diagnostiques à haut débit. Il suivra des travailleurs de première ligne et des enseignants.

« L’étude permettra de repérer rapidement les personnes infectées et fournira de précieux renseignements sur les anticorps et l’immunité contre le coronavirus, ce qui est essentiel à l’élaboration d’un vaccin », précise l’Université.

Parmi les chercheurs affiliés, John Bell, de l’Hôpital d’Ottawa, travaillera avec son équipe à la création et à l’essai de plusieurs vaccins.

Josephine Etowa, de la Faculté des sciences de la santé, étudie l’amélioration de la prise en charge des communautés africaines, caribéennes et noires au sein du système de santé durant et après la pandémie de COVID-19.

Cary Kogan, de la Faculté des sciences sociales, étudie les répercussions globales de la pandémie de COVID-19 sur les professionnels de la santé mentale et leurs activités professionnelles.

Manisha Kulkarni, de la Faculté de médecine, veut comprendre les stratégies mises en place pour freiner la propagation de la COVID-19 en Tanzanie et leurs effets sur le contrôle du paludisme dans la communauté et dans le système de santé.