Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs a mis en place des mesures d’enregistrement du gibier à distance, afin d’assurer le respect des règles de la Direction générale de la santé publique. Les chasseurs et les piégeurs pourront enregistrer leur gibier en ligne, sans frais, à l’aide d’un formulaire disponible sur le site du ministère, ou encore en communiquant sans frais avec le 1-877-346-6763.
«Le chasseur qui a abattu un ours noir ou un dindon sauvage devra enregistrer lui-même son animal dans les 48 heures suivant sa sortie du lieu de chasse et dans les 15 jours pour ce qui est du piégeage de l’ours noir, explique le ministère par voie communiqué. Un rappel que les agents de la Protection de la faune continuent d’assurer une présence partout sur le territoire du Québec afin que les activités de chasse et pêche se fassent dans le respect des lois.»
Il demeure obligatoire, pour les chasseurs et les pêcheurs, de se procurer un permis et de respecter les mesures visant à limiter la propagation de la COVID-19.
Le ministère demande d’«éviter de se déplacer d’une région ou d’une ville à l’autre, sauf en cas de nécessité, ajoutant que les déplacements liés aux loisirs ne sont pas considérés comme « nécessaires ». En résumé: les chasseurs et piégeurs doivent «pratiquer leur activité près de leur résidence principale dans le respect des lois et règlements».
Les services en pourvoirie
En raison de la pandémie actuelle, les pourvoiries sont présentement dans l’impossibilité d’accueillir la clientèle de camping, de chasse et de pêche. Les mesures de distanciation sociale s’avèrent des plus problématiques pour ceux qui offrent des forfaits en «plan américain». Selon le pourvoyeur Michel St-Louis du Lac-du-Cerf, en Outaouais, il faudra attendre le 4 mai prochain pour connaître les nouvelles directives en ce qui concerne l’offre de services au public. Il s’inquiète également du sort que l’on réserve à la saison printanière de chasse à l’ours noir, qui débute le 15 mai. Cela représente des pertes économiques importantes pour ce genre d’entreprise, alors que de nombreux clients déçus avaient déjà réservé leurs séjours.
Les contraintes se sont multipliées, cette année, pour les mordus de ces activités de plein air, surtout si on ajoute la présence dangereuse des tiques en forêt. Souhaitons que l’on puisse retrouver une santé générale et un rythme de vie normal avant l’arrivée officielle de l’été!
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