« Il y a plus de 900 maisons en zone inondable le long de la rivière, indique Bryden Denyes, gestionnaire de zone pour les routes urbaines à la Ville d’Ottawa. Notre préoccupation principale est la formation d’embâcles. Si on ne retire pas la glace, des embâcles seront créés et c’est ce qui cause des inondations. »
Lors du passage du Droit sur le pont Sussex vers 9 h, plus d’une dizaine de travailleurs armés de pelles et de perceuses cassaient la glace pour préparer le terrain au dynamitage. Les charges explosives devaient être utilisées quelques heures plus tard afin de fragmenter la glace complètement et ainsi créer des zones d’eau libre.
« Dans un monde parfait, toute la glace casserait, mais ce n’est jamais le cas, souligne M. Denyes en riant. On en a au moins pour trois-quatre heures et pendant trois-quatre jours. Tout dépendamment de comment la glace et l’eau circulent, on pourrait déclencher entre des centaines et des milliers d’explosions. »
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L’élimination complète de toute la glace sur la rivière Rideau devrait s’étendre jusqu’à la mi-mars.
La température, bien que très froide, ne semblait toutefois pas ennuyer les travailleurs. Certains avaient même retiré leur manteau de sur leurs épaules.
« Tant qu’ils bougent et qu’ils travaillent, ça va. C’est assez physique comme job donc ça les garde réchauffés », souligne M. Denyes.
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Des dizaines de passants curieux se sont par ailleurs arrêtés sur le pont Sussex pour observer l’opération.
Rappelons en terminant que la saison de patinage sur le canal Rideau s’est terminée la semaine dernière, tout comme celle des patinoires extérieures sur le territoire de la Ville de Gatineau.