Qu’est-ce qui définit une entreprise « francodynamique »  ?

Mais qu'est-ce qui définit une entreprise «francodynamique» ?


«  C’est une entreprise qui utilise la francophonie comme un atout, comme un avantage concurrentiel, indique le directeur général du Conseil de la coopération de l'Ontario, Julien Gérémie. En l’occurrence, c’est un avantage concurrentiel pour accéder à de l’expertise et à des marchés supplémentaires. Ce n’est pas nécessairement une entreprise qui offre des services en français, ou dans laquelle on parle français. Ça pourrait, par exemple, être une entreprise anglophone de l’Ontario qui voit de l’intérêt à travers l’expertise qu’on a dans les territoires de la francophonie.  »

Selon M. Gérémie, ce programme bilingue offert en ligne permettra d’une certaine façon de changer les perceptions de la francophonie en Ontario.

«  L’idée est venue en grande partie par le besoin de démontrer que la francophonie en Ontario ne doit pas seulement être perçue comme un fardeau, comme ce l’est parfois par certains gouvernements, affirme-t-il. C’est de montrer que la francophonie est une communauté partenaire du développement économique de la province et qu’elle joue un rôle dans la création d’une meilleure Ontario. On n’est pas juste là pour recevoir des subventions et avoir des activités culturelles, ce qui est très bien aussi, mais on a également une carte à jouer lorsque vient le moment de développer des échanges économiques.  »

«  On a aussi un besoin de diversifier le portrait économique de la province, insiste le directeur général du CCO. Quelque chose qu’on regarde de très près en ce moment, c’est la dépendance du commerce international de l’Ontario avec les États-Unis. Parfois c’est bien, mais d’autres fois c’est très occupant, dépendamment du moment de l’année et de la conjonction économique mondiale. Ce qu’on cherche donc à faire ici, c’est de diversifier les partenaires de l’Ontario et de montrer que la francophonie est un partenaire dans cette diversification.  »

La première cohorte de l’Accélérateur F arrivera en janvier 2020 et sera composée d’environ six entreprises.

«  On veut que le processus soit interactif et très personnalisé pour les entreprises parce que beaucoup de paramètres devront être pris en considération pour s’ajuster, par exemple, au niveau des secteurs d’activité de chacun.  »

Les inscriptions à l’Accélérateur F se termineront au début de janvier prochain.