
Lorsqu’elle a reçu un diagnostic de dépression majeure, Josée Querry a eu honte.
Stress post-traumatique: la chute de «superwoman»
Au volant de son Honda CRV blanc, Josée Querry fonce vers le muret de ciment qui longe l’autoroute 640, à Boisbriand. Après 20 ans de service dans la Gendarmerie royale du Canada, cette cheffe d’équipe de l’unité antiterroriste de la GRC, surnommée «la machine», «supercop» ou «superwoman», a honte. Elle revient de la clinique. Sa médecin pense qu’elle fait une dépression majeure. Elle lui a prescrit des médicaments et signé un arrêt de travail de 60 jours.