De nouveaux laboratoires en sciences naturelles à l’UQO

Le professeur Serge Lavoie, l’étudiant Francis Lapointe et le recteur Denis Harrisson ont présenté le nouveau laboratoire en sciences naturelles à l’Université du Québec en Outaouais.

Extraire de l’huile essentielle à partir d’aiguilles de sapin baumier, prélever un échantillon de sol ou encore identifier des espèces à partir de l’ADN environnemental plutôt qu’à partir de traits morphologiques, une méthode conventionnelle.


Voilà quelques exemples d’expériences qui pourront être réalisées dans les laboratoires de sciences naturelles flambant neufs et à la fine pointe de la technologie inaugurés vendredi à l’Université du Québec en Outaouais (UQO), un investissement de 1,5 million $ au pavillon Alexandre-Taché.

Les deux grandes salles versatiles, d’une capacité de 28 étudiants chacune, permettront aux étudiants du baccalauréat en écologie et environnement d’analyser des échantillons récoltés lors de sorties sur le terrain. Depuis l’amorce de l’année, ils sont allés dans le parc de la Gatineau et dans la réserve Kenauk, pour ne citer que quelques exemples.



« Les spécialistes, les biologistes qu’on forme vont être appelés à travailler beaucoup sur le terrain ou en laboratoire, alors on veut qu’ils soient confrontés un peu à ces futures conditions de travail-là. Ça permet de faire le pont avec nos sorties à l’extérieur. [...] Ça va amener les étudiants à faire des travaux pratiques, du concret. Si certains ont plus de facilité avec les cours magistraux, d’autres apprennent mieux en manipulant, en touchant », explique le directeur du Module des sciences naturelles de l’UQO, David Rivest.

Les installations sont dotées d’une salle de croissance et d’une salle d’entreposage d’équipements. D’autres équipements seront ajoutés aux laboratoires dans les mois à venir, entre autres pour faire de la culture de plantes et d’insectes dans un environnement contrôlé. L’acquisition d’équipements de terrain de télémétrie est aussi prévue. Ceux-ci pourraient être installés sur un animal, par exemple une tortue, afin de suivre ses déplacements à l’aide d’un GPS.

La première cohorte de ce baccalauréat compte 25 étudiants.

« Ce sont des pionniers. On espère augmenter le nombre et en avoir une trentaine l’an prochain », soutient M. Rivest.