L’organisation était alors en pleine restructuration et, grâce à l’équipe et aux partenaires, elle est aujourd’hui en excellente santé financière, dotée d’un plan stratégique renouvelé et bénéficiant d’une très bonne réputation en Ontario, ailleurs au Canada et dans le monde.
«C’est toute une nouvelle ère qui commence avec l’arrivée de M. Geremie à la direction générale. Notre conseil d’administration a remarqué son travail exemplaire et sa passion envers la coopération et c’est pourquoi nous avons estimé qu’il serait la meilleure personne pour nous amener à l’atteinte des objectifs de notre nouveau plan stratégique», affirme le président du CCO, Hosni Zaouali.
La grande motivation qui anime M. Geremie est de participer à la création d’un monde meilleur, une passion qui concorde parfaitement avec ses aspirations personnelles. «Nous voulons faire du développement autrement, nous nous soucions de la durabilité. Nous donnons la priorité aux groupes en quête d’équité, bref, nous amenons la société vers de meilleures façons de faire. À côté de cela, je crois qu’il est important de bien structurer notre travail pour gagner en crédibilité. Nous ne sommes pas une façon de faire parmi d’autres, nous incarnons plutôt la direction à prendre.»
Le développement collectif
Julien Geremie reconnaît que l’économie sociale des communautés francophones s’est bâtie dans un contexte de minorité et de marginalisation. Toutefois, il précise que les francophones sont désormais les champions du développement collectif, c’est-à-dire du développement qui met les communautés et les personnes au premier plan.
En 2018, le Sénat canadien a reconnu le rôle du CCO dans l’essor économique et social de l’Ontario. Avec le vent dans les voiles, le CCO appuie toute la communauté, que ce soit pour des projets d’entrepreneuriat collectif ou encore de développement économique communautaire. «Nous nous distinguons par notre ouverture. Nous sommes là pour accompagner et renforcer l’envie d’entreprendre autrement.»
En 2024, le CCO aspire à devenir une entreprise sociale dynamique, présente dans toutes les régions de l’Ontario et qui agira comme prisme de visibilité mondiale pour les communautés francophones de la province. «Depuis 1964, la résilience de notre organisation n’est plus à démontrer. Je pense que nous sommes bien plus aptes à mener les changements sociaux, économiques, environnementaux et autres qui pointent à l’horizon.»
Ethel Côté est présidente de MécènESS & Institut social