L’agent Daniel Montsion, qui maintient son plaidoyer de non-culpabilité, est représenté par Soloman Friedman et Michael Edelson.
Il est aussi accusé de voie de fait grave et d’agression armée.
Selon les avocats du policier, le juge Robert Kelly a deux choix.
Le premier serait, selon la défense, de rejeter la vidéo principale mise en preuve par la Couronne, sur laquelle on voit l’altercation mortelle entre le policier et M. Abdi, le 24 juillet 2016.
Selon les avocats de la défense, la vidéo issue de la caméra de surveillance du 55, rue Hilda, a été modifiée lors de son transfert numérique par les enquêteurs de l’Unité des enquêtes spéciales (UES).
L’action et les images présentées au tribunal ne reflètent pas, selon les avocats, la réalité exacte.
Dans l’éventualité où le juge décide de garder cette vidéo en preuve, la défense demande quand même de faire cesser les procédures, évoquant un procès injuste et inéquitable.
Selon la défense, cela reviendrait à imposer un procès sans défense pleine et entière.
Le juge Kelly entendra les arguments des deux parties, sur la requête en arrêt des procédures, à une date ultérieure. Sa décision n’est pas prévue à court terme.
Pour l’instant, le procès se poursuit, avec la présentation d’autres vidéos provenant de citoyens se sont rendues sur la scène du drame.
Mardi après-midi, un jeune homme a témoigné sur le contexte dans lequel il a filmé la scène du 24 juillet 2016.
On y voit les policiers faire des manœuvres de réanimation sur M. Abdi.
L’identité du témoin de 19 ans, qui en avait 16 le jour du drame, est protégée par une ordonnance de non-publication.