
Leoni Tshinguta, originaire de la République démocratique du Congo, s’est fait demander d’imiter l’accent québécois par un recruteur.
Devoir parler « québécois » pour décrocher un emploi
TORONTO — Des employeurs ontariens exigent de candidats francophones qu’ils parlent le « québécois » ou soient aptes à imiter l’accent québécois pour obtenir un emploi. Dans le Grand Toronto, où les accents francophones sont particulièrement divers, cette exigence est perçue comme discriminatoire. Les employeurs, eux, répondent vouloir simplement bien servir leurs clients québécois.