L'élu est très optimiste, affirmant même qu'un projet comme celui de Sphinx Resources n'est « qu'une opportunité parmi plusieurs ». Selon lui, il ne fait aucun doute que l'économie pontissoise fleurira au cours de la prochaine décennie.
« Je crois fondamentalement qu'on est avantagés. Le Pontiac, comparé à d'autres régions rurales similaires, peut compter sur la proximité avec la capitale nationale. »
Pour M. Amos, cette proximité sert le Pontiac de deux façons. D'abord, elle donne un accès aux marchés internationaux aux producteurs de la région.
Le député croit aussi que de plus en plus de familles et de jeunes professionnels viendront s'installer dans le Pontiac au cours des prochaines années, notamment avec le développement attendu du transport en commun dans l'ouest de la ville de Gatineau.
« On le voit déjà, des gens d'Ottawa et de Gatineau qui achètent de vieilles fermes dans le Pontiac et des propriétés au bord de la rivière. [...] Ça deviendra de plus en plus attirant de vivre dans le Pontiac quand on sait qu'on saute sur les rails à partir d'Aylmer pour se rendre au centre-ville. »
Les différents intervenants consultés pour ce dossier croient qu'il est nécessaire pour le Pontiac de diversifier son économie.
Le député Amos et son homologue provincial, André Fortin adhèrent à cette vision des choses. Ils croient également au potentiel des secteurs traditionnels de l'agriculture et de la foresterie, bien que ces industries doivent se moderniser dans la région.
« On voit beaucoup de gens investir dans des plus petites fermes, biologiques ou plus artisanales. Certains en font leur gagne-pain principal, d'autres s'en servent comme revenu d'appoint », illustre M. Fortin.
Pour sa part, William Amos croit qu'avec sa variété d'essences de bois, le Pontiac pourrait assister à la création d'entreprises qui développent des produits de deuxième et de troisième transformation, comme la menuiserie et la boiserie.
Il estime que la demande pour ce type de produits est en forte hausse, notamment en Europe.
Encore une fois, la proximité avec une grande ville comme Ottawa pourrait servir la cause du Pontiac, dit M. Amos.