Chalk River: une coalition dit non au projet

Le dépotoir servirait, entre autres, à disposer de façon sécuritaire de sols et de matériaux contaminés par la radioactivité depuis des décennies et qui se trouvent déjà à proximité de la rivière.

La sécurité des citoyens doit primer sur le coût du dépotoir nucléaire de Chalk River, écrivent trois groupes environnementaux dans un mémoire déposé à la Commission canadienne de sûreté nucléaire.


Le Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement du Québec (RNCREQ), la Fondation David Suzuki et Équiterre estiment que l'importance de la rivière des Outaouais qui fournit de l'eau potable à plusieurs municipalités québécoises « n'a pas été considérée à sa juste valeur » par les Laboratoires nucléaires canadiens (LNC).

Cette entreprise, qui gère les Laboratoires de Chalk River pour Énergie atomique Canada, projette de construire une « installation de gestion des déchets près de la surface » pour y entreposer jusqu'à 1 million de mètres cubes de déchets radioactifs de faible et de moyenne intensité. L'emplacement choisi sur le site de Chalk River se trouve à un kilomètre des berges de la rivière des Outaouais.



Le dépotoir servirait, entre autres, à disposer de façon sécuritaire de sols et de matériaux contaminés par la radioactivité depuis des décennies et qui se trouvent déjà à proximité de la rivière.

Les trois groupes environnementaux rejettent l'emplacement choisi pour le dépotoir et demandent qu'un organisme indépendant se penche sur la question de la gestion des déchets nucléaires au pays.