« Il faut travailler ensemble pour offrir ces services-là aux personnes vulnérables. On ne peut pas faire comme s'ils n'existaient pas. Je pense que l'Armée du Salut a un projet qui est nécessaire, mais on doit s'assurer de travailler avec eux pour comment et où il va être développé. [...] Les gens de Vanier sont très préoccupés. Je reçois des appels et des courriels et je pense qu'il faut reconnaître que l'on doit représenter ces voix-là. Il y a des problèmes avec le projet proposé et on doit travailler pour avoir une solution gagnante pour tout le monde », a lancé Mme Fortier en marge d'un point de presse sur des infrastructures municipales mardi.
Sa collègue du gouvernement provincial Nathalie Des Rosiers abonde dans le même sens.
Elle réitère que le 333, chemin Montréal n'est probablement pas l'endroit idéal où construire un refuge et un centre multiservices de 350 lits.
« C'est normal qu'il y ait des inquiétudes par rapport à l'ampleur et l'emplacement de ce projet-là, ou encore la façon dont il a été créé. C'est le temps de les exprimer. C'est pour cela qu'il y a des rencontres. Quelles sont les alternatives ? Il y a des solutions à trouver », affirme-t-elle.
Rappelant que les discussions se poursuivent et que les consultations publiques n'auront lieu qu'à l'automne, le conseiller Fleury croit quant à lui qu'il serait injuste de demander à ses collègues à la table du conseil municipal de se positionner sur le projet de l'Armée du Salut, même s'il n'a lui-même pas hésité à aller au bâton depuis la fin juin.
« Ils n'ont pas eu la présentation de l'Armée du Salut, ils ne comprennent pas nécessairement l'ampleur du projet. Donnons la chance aux élus d'avoir une réflexion approfondie sur la proposition », martèle-t-il.
Dans une lettre conjointe, les deux députées et M. Fleury avaient manifesté il y a un mois leurs inquiétudes face au site retenu par l'organisme pour ses nouvelles installations.