Petit cours d'eau mal connu des Hullois eux-mêmes, ce segment aquatique a pourtant été une voie d'eau longuement utilisée par les Algonquins, avant de subir les affres de l'industrialisation et de la pollution pendant plus de 150 ans.
Aujourd'hui en convalescence et partiellement réhabilité, ce joli ruisseau revit en partie grâce aux bons soins de Marc Godin et de son équipe de Gatineau plein air.
Samedi, outre des balades gratuites en canot, planche à pagaie et rabaska, quelques activités riveraines s'y déroulaient et se greffaient au marché public déjà existant.
Une exposition de photos et d'artéfacts nous ont permis de retrouver l'univers des cageux. Les cageux (ou raftman en anglais) transportaient les billots de bois à l'aide des trains de bois sur les grandes rivières. C'était le bon temps de la drave.
De vieilles photos en noir et blanc de cette époque révolue subsistent.
Des canots, l'un d'eux authentique et très ancien, étaient aussi exposés.
L'organisme Sentinelle Outaouais était sur place pour aborder les enjeux en lien avec l'eau dans la région.
Jean-Maurice Côté, l'un des derniers experts dans l'art de la fabrication des ceintures fléchées était aussi sur place.
Enfin, des exposés en interprétation historique des lieux, notamment du temps des Premières Nations, ont aussi été donnés.
Mais les activités autour du ruisseau de la Brasserie ne s'arrêteront pas là cet été : des courses de sprint en canot auront lieu les 13 et 27 juillet (pour la grande finale).