Pedneaud-Jobin n'a pas peur du CEGQ
Le maire Maxime Pedneaud-Jobin ne fait que très peu de cas de l'intervention de la Corporation des entrepreneurs généraux du Québec (CEGQ) qui dénonce, auprès du ministre Martin Coiteux, les façons de faire de la Ville de Gatineau dans le dossier Guertin. « J'ai été surpris de la méconnaissance du dossier de la part de leur représentant, a lancé le maire de Gatineau. Je comprends qu'il défend les intérêts de certains entrepreneurs, mais nous on défend l'intérêt général des citoyens de Gatineau. Je crois qu'ils n'ont pas une très bonne compréhension de ce dossier. Je les invite à m'appeler avant de faire des déclarations comme ça. S'ils m'appellent, ça me fera plaisir de leur expliquer. » La CEGQ a fait parvenir une lettre au ministre des Affaires municipales, la semaine dernière, dans laquelle elle affirme que Gatineau nuit à la crédibilité des institutions publiques en agissant comme elle le fait dans le dossier Guertin.
442 000 $ pour rajeunir deux tronçons à Chénéville
Les montées Dinel et Vinoy, à Chénéville, subiront une importante cure de rajeunissement au courant des prochains mois. Le député de Papineau, Alexandre Iracà, a annoncé mardi l'octroi d'une somme de 442 000$ pour la réalisation de travaux de réfection sur ces deux tronçons.
Le chantier, qui devrait débuter au mois de mai, servira à réaliser des interventions préventives et palliatives sur les montées Dinel et Vinoy. La réfection des ponceaux des deux artères sera également effectuée. Le maire de Chénéville, Gilles Tremblay, affirme que l'état de la chaussée sur ces deux routes fait l'objet de problèmes depuis déjà plusieurs années. La municipalité injectait 25 000$ par an pour la réparation de nids de poule dans ce secteur. « Pour un budget de petite municipalité, c'était beaucoup. Maintenant, on va pouvoir arrêter de faire du rapiéçage. C'est une route qui est très utilisée pour se rendre en direction de Notre-Dame-de-la-Paix et qui est sollicitée par les camions lourds donc ce sera bénéfique », souligne le maire Tremblay. L'enveloppe de 442 000$ offerte par le gouvernement du Québec s'inscrit dans le cadre du Programme Réhabilitation du réseau routier local - Volet redressement des infrastructures routières locales. La municipalité de Chénéville devra quant à elle débourser 50 000$, soit 10 % de la valeur totale du projet évalué à près de 500 000$.
Val-Des-Monts: Feu vert au règlement d'emprunt de 9,6 millions $
La municipalité de Val-des-Monts peut aller de l'avant avec la rénovation et l'agrandissement de l'hôtel de ville, ainsi que la construction d'une nouvelle caserne de pompiers.
Seulement 265 citoyens ont apposé leur nom au registre, mardi, pour exiger un référendum sur le règlement d'emprunt de 9,6 millions $ pour ces projets alors qu'un minimum de 500 signatures était requis.
Le maire de Val-des-Monts, Jacques Laurin, a indiqué mardi soir que le conseil municipal a ainsi le feu vert pour approuver le règlement d'emprunt dans deux semaines. Les appels d'offres devraient être publiés par la suite.
«Nous venons de terminer notre réunion du conseil municipal, et on discutait des plans. Certaines personnes sont très satisfaites et sont reparties avec les éclaircissements sur le dossier. Même si elles avaient signé contre, elles sont maintenant contentes. Des fois, il y a de la désinformation», a expliqué M. Laurin, tout en précisant que son conseil est ouvert à informer les gens et à répondre aux questions des citoyens
«Nous voulons doter les Mont-Valois d'une bonne structure, de quelque chose dont ils peuvent être fiers. J'ai vu les gens plus positifs ce soir», a ajouté le maire Laurin.
Les travaux à l'édifice municipal sont nécessaires pour ajouter de l'espace puisque les employés s'y trouvent à l'étroit.
Margaret Carey, une ancienne échevine à Val-des-Monts, a fait campagne contre le projet d'emprunt. Elle cherchait à recueillir les 500 signatures nécessaires pour soumettre les ambitions du conseil municipal à un référendum. Elle a argumenté que l'édifice actuel est adéquat, et elle croit que Val-des-Monts compte plus d'employés municipaux qu'elle en requiert.
Le règlement devra être soumis à l'examen du ministère des Affaires municipales et de l'Occupation du territoire (MAMOT).