Désormais, une maison dans la région de Gatineau coûte en moyenne 259 407 $. Cette hausse de prix plaît aux vendeurs, mais un peu moins aux acheteurs.
« Ça dépend de quel côté de l'équation tu te situes, explique le dirigeant-propriétaire de Royal LePage Vallée de l'Outaouais, Richard Beaulieu. J'ai la moitié de mes clients qui est contente de l'augmentation, et l'autre moitié ne l'est pas. »
M. Beaulieu explique que ce scénario est toutefois profitable pour ceux qui vendent leur maison et s'en achètent une nouvelle.
Ce qui est le plus surprenant, selon lui, c'est la hausse du prix des appartements en copropriété, puisque ce type de propriété enregistrait des baisses depuis plusieurs trimestres consécutifs.
Les condos coûte en moyenne 225 585 $.
« La baisse importante du nombre d'appartements en copropriété disponibles sur le marché a donné du pouvoir aux vendeurs à la table de négociation, faisant augmenter les prix ce trimestre », explique M. Beaulieu.
Le prix moyen des maisons à deux étages, quant à lui, a augmenté de 4,2 % pour atteindre 280 799 $, alors que les maisons de plain-pied ont désormais une valeur moyenne de 237 394 $, en raison d'une hausse de 3,5 %.
Selon M. Beaulieu, il s'agirait de « bons prix » pour la région, même si « tout est relatif ».
« À ce prix-là, les maisons se vendent et s'achètent bien », mentionne-t-il.
« Les taux d'intérêt sont toujours très bas, et la confiance des consommateurs est au rendez-vous, remarque-t-il. Les gens jugent qu'il s'agit d'un bon moment pour entreprendre l'achat d'une propriété ou emménager dans une nouvelle résidence. »
Ottawa
Cette hausse touche également les propriétés situées de l'autre côté de la rivière, puisque le prix des maisons à Ottawa a augmenté de 5,6 %, pour atteindre un prix moyen de 418 178 $.
Et cette augmentation n'inquiète pas le courtier de Royal LePage, John Rogan.
« Le marché de l'immobilier résidentiel d'Ottawa est encore extrêmement fort, mentionne-t-il. Ottawa est un endroit attrayant et de plus en plus de gens veulent y déménager. »
Selon l'étude, le marché immobilier canadien serait d'ailleurs plus « sain en 2017 qu'il ne l'a été depuis des années ».
« Le marché immobilier de la région est l'un des plus sains au pays, avec une croissance moyenne sous la barre des 10 % », ajoute M. Beaulieu.
Marika Bellavance, collaboration spéciale