CRITIQUE / Il est de ces livres dont on ressort habité. Par le souffle de l'auteur. La présence, prégnante, de ses personnages. Par des passages qui, telles des pépites qu'on accumule à grands coups de pages cornées ou de phrases soulignées, révèlent toute la richesse et la profondeur de ce qu'on est en train de lire. De bois debout, le plus récent roman de Jean-François Caron (qui avait déjà offert le poignant Rose Brouillard, le film), s'avère de cette trempe.