Le président-directeur général de Fairtrade Canada, Hugues Tshibemba, a remis un certificat à la municipalité pour officialiser son statut de ville équitable.
Pour mériter cette désignation, il faut l'implication des citoyens, des commerçants et des élus d'une municipalité. Fairtrade Canada demande: la formation d'un comité de bénévoles, que les produits soient disponibles en quantité suffisante, que des événements de sensibilisation soient organisés, que des commerces et organismes locaux soutiennent le commerce équitable, ainsi qu'une politique d'approvisionnement équitable du gouvernement municipal.
«Ça nous a pris beaucoup de temps», explique la présidente de Village équitable Chelsea, Jane Gragtmans. «C'était un vaste exercice de développement communautaire, bâtir des relations et trouver un point d'ancrage dans une cause importante.»
De fait, en raison de la taille de la municipalité de Chelsea, Village équitable Chelsea devait recueillir la signature de seulement sept entreprises locales pour obtenir le statut de ville équitable. Mme Gragtmans soutient toutefois que la liste des commerces et organismes signataires s'allonge à 23 noms.
La prochaine étape pour Village équitable Chelsea sera d'assurer un suivi auprès de ces organisations et les encourager à multiplier leurs efforts dans l'achat et la vente de produits équitables.
En obtenant la certification de ville équitable, Chelsea rejoint 21 autres municipalités à travers le Canada, dont Toronto et Vancouver, ainsi que des villes québécoises comme Sherbrooke, Trois-Rivières et le village voisin de Wakefield (La Pêche).
La Ville d'Ottawa serait également sur le point d'obtenir à son tour cette désignation, ce qui incite Jane Gragtmans à se tourner vers la Ville de Gatineau.
«On espère que Gatineau suivra à son tour. De cette façon, avec Wakefield, Chelsea et Ottawa, on pourrait créer un véritable corridor du commerce équitable.»