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Le coup d'envoi a été donné jeudi à 15h, tel que prévu - «un bon signe!» lance le cofondateur de l'événement, Alex Van Dieren. Car les derniers mois chargés auraient bien pu bousculer davantage l'agenda de la bande du Festibière.
Pour la première fois, l'édition estivale du festival a traversé le boulevard des Allumettières pour poser ses fûts sur les paliers extérieurs et dans la Grande Galerie du Musée canadien de l'histoire.
«Ça se passe très bien. C'est sûr qu'un déménagement, ça reste toujours un peu stressant. Pensez à déménager d'une maison à une autre une famille de quatre personnes; là, on déménage 50 exposants et 40 000 festivaliers. Donc au niveau logistique, ça pose certains défis!»
Le Festibière a officialisé son déménagement en avril dernier, en réaction à l'incertitude qui régnait quant aux Mosaïcultures, devenues MOSAÏCANADA 150/2017, dont l'aménagement aurait pu débuter à n'importe quel moment dans le parc Jacques-Cartier. Mais ce mouvement vers le musée avait un autre motif: celui de se laisser une marge de manoeuvre pour préparer une édition spéciale pour 2017. «On ne peut pas se permettre en plus de changer de site à cette année-là. Ça devient un peu trop sur les épaules d'avoir et un changement de site et une édition spéciale, ajoute M. Van Dieren. Donc, ça devient aussi une année transitoire pour nous, question de se faire les dents sur le site, la logistique, la production, pour être fin prêts pour 2017.»
Avec un nouvel emplacement vient un nouveau loyer, hautement plus élevé qu'auparavant. Pour couvrir une partie des dépenses, la Ville de Gatineau devrait bientôt confirmer un accompagnement qui a été demandé dès la confirmation du déménagement.
Pour le reste, le Festibière mise sur une hausse de l'achalandage par rapport aux années précédentes. Un scénario fort probable, étant donné les quatre éditions pluvieuses sur cinq et l'aménagement d'une partie des activités à l'intérieur du musée, où les visiteurs auront l'option de veiller jusqu'à 1h du matin, plutôt que 23h - et ce, les pieds au sec.
Quant au volet culturel, les festivaliers peuvent s'attendre au «plus gros investissement en programmation en date d'aujourd'hui». Vendredi, les formations Mackenzie Rhythm Section et Galaxie se produiront sur scène. Samedi, ce sera au tour des Ti-Gars, de l'artiste néo-pop DCF et du rappeur Classified de prendre le relais.
Le Festibière se poursuit de 15h à 1h vendredi, puis de midi à 1h samedi.