«Je me souviens d'avoir entendu l'histoire qu'à ses tout débuts, Tourisme Outaouais embauchait un directeur, mais devait le remercier pendant l'hiver parce qu'ils n'avaient pas les moyens de garder un employé à temps plein. Aujourd'hui, c'est plus de 24 employés, je pense», souligne Mme Boudrias.
L'ex-présidente de l'organisation, désormais conseillère municipale, croit que la taxe d'hébergement a joué un grand rôle dans le développement de l'industrie touristique en Outaouais et par le fait même, d'augmenter le budget d'opération de Tourisme Outaouais.
Mais au-delà de la hausse de son financement, Tourisme Outaouais a transformé sa mission au cours des dernières années. Siégeant au conseil d'administration pendant environ 10 ans, Louise Boudrias a été aux premières loges pour observer ces changements.
Selon elle, l'organisation est devenue bien plus qu'un outil de promotion dans le but d'attirer des visiteurs dans la région. Tourisme Outaouais est désormais un acteur important du développement économique de l'industrie.
«On n'avait pas d'argent pour être capable d'aider des entreprises à se développer, à se démarquer, à bonifier leur offre. Il y a eu le plan de développement économique de Tourisme Outaouais et on a été capable de faire du financement. C'est un rôle qu'on n'avait jamais joué.»
Mme Boudrias rappelle également que l'organisation aura réussi à décrocher un titre important pour la région auprès du gouvernement du Québec.
L'Outaouais étant désormais identifié comme une «porte d'entrée» touristique pour la province, au même titre que Québec et Montréal.
Elle estime que des projets comme «Les chemins d'eau» et la Place des festivals pourraient voir le jour dans quelques années grâce à cette reconnaissance.
«Ça n'a pas été facile d'avoir cette reconnaissance, mais ça devrait avoir beaucoup d'impact dans le futur. [...] Pour obtenir du financement de Québec, il faut présenter des projets en lien avec la porte d'entrée. C'est ce qui tarde un petit peu.»