Les avocats du groupe ont fait parvenir une lettre à la Commission de la capitale nationale dans laquelle DCDLS soulève plusieurs questions face au processus de sélection à la suite de l'annonce du projet retenu la semaine dernière, soit RendezVous LeBreton
Dans le courriel envoyé mardi soir, dont LeDroit a obtenu copie, l'avocate du groupe perdant, Debbie Bellinger, mentionne que son client s'explique mal comment son rival répond aux critères de la CCN qui stipulaient, entre autres, l'objectif de voir le terrain se développer pour des utilisations autres que résidentielles, comme des musées, des attractions spéciales et des espaces à bureaux.
De plus, Mme Bellinger rappelle à la CCN la lettre envoyée en janvier par le consortium DCDLS, dans laquelle le groupe alléguait que son compétiteur tenait des rencontres publiques avec des dirigeants de la communauté des affaires après l'imposition d'un huis clos. «Nous aimerions comprendre comment, compte tenu des exigences de confidentialité concernant les propositions, le surveillant de l'équité n'a pas émis de commentaires ou même disqualifié l'autre équipe pour avoir tenu des rassemblements avec des fonctionnaires de la Ville, des membres de la communauté des affaires et les médias», soulève-t-on dans le courriel.
DCDLS demande aussi à la CCN de lui fournir la pondération donnée pour chacune des propositions.
De son côté, la CCN a réaffirmé l'intégrité du processus d'appel d'offres et rappelle que le projet RendezVous LeBreton a obtenu la note la plus élevée.
«Tel qu'indiqué par la CCN lors de la réunion publique du conseil d'administration, le processus concurrentiel d'appel d'offres se poursuit. La CCN engage des négociations avec le promoteur ayant obtenu la note la plus élevée et, en cas d'échec de discussions, elle peut négocier avec le second», affirme Nicholas Galletti, directeur médias stratégiques à la CCN.
Rappelons que la Commission de la capitale nationale a retenu jeudi dernier le projet de Rendez Vous LeBreton, le groupe mené par le propriétaire des Sénateurs d'Ottawa, Eugene Melnyk, sur la recommandation d'un comité d'évaluation.