Mme Brunette, qui n'avait pas voulu commenter, jeudi soir, l'obtention de 1231 signatures au registre pour s'opposer au règlement d'emprunt, affirme être «contente que les gens se soient mobilisés». «Ça fait trop longtemps qu'il n'y a pas ou peu d'implication citoyenne, dit-elle. Donc si ça peut être un déclencheur pour une implication citoyenne, chapeau.»
«Le coût» du projet est l'un des facteurs ayant mené à de l'opposition, estime la mairesse. Elle précise toutefois qu'elle juge qu'il y a encore «de la désinformation» au sujet des subventions pour le projet de 13,5 millions$.
La suite des choses demeure incertaine. Les élus de Cantley doivent se rencontrer en caucus dans la semaine du 21 mars pour discuter du dossier. Madeleine Brunette n'a pas voulu dire si elle privilégie une option en particulier. En dépassant le seuil des 500 signatures au registre, la municipalité devrait tenir un référendum si les élus souhaitent maintenir le projet tel quel. D'autres options sont sur la table, comme une révision du projet ou bien un montage financier incluant l'attente de subventions.
Outre le coût du projet qui ferait augmenter la facture des taxes municipales des citoyens de Cantley d'une moyenne de 200$ par année pendant 20 ans, diverses critiques ont émané du groupe d'opposants, notamment l'absence d'infrastructures sportives telles qu'une piscine, un aréna ou un terrain de soccer intérieur.