Le projet Zibi de l'entreprise Windmill et celui d'Hydro Ottawa sur ces îles sont dénoncés par ces manifestants.
La foule s'est rassemblée sur l'île Victoria afin de signer des cartes postales à envoyer à des intervenants clés du milieu politique, comme les ministres de l'Environnement et des Affaires autochtones. La manifestation s'est ensuite transportée vers la colline du Parlement par le pont du Portage et la rue Wellington.
La foule était composée de membres des communautés Anishnabe aux abords de la rivière des Outaouais et de la région de l'Outaouais, mais aussi d'étudiants.
Ces étudiants venus prêter leurs voix à cette manifestation militaient entre autres pour les causes environnementales.
Shannon Chief, membre de la nation Anishnabe du littoral de la rivière des Outaouais, estime que les projets de Windmill et d'Hydro Ottawa devraient être abandonnés.
Elle soutient que ces terres - qui ont une importance historique aux yeux des communautés autochtones - devraient plutôt servir de lieu de rassemblement pour favoriser le rapprochement entre les premières nations et l'ensemble de la population.
«Ce territoire appartient à tout le monde. Nous devons protéger ce territoire collectivement. Lorsqu'un gros développement, spécialement sur un site sacré, la seule façon de le protéger, c'est de s'assurer que notre peuple et les autres nations aillent un lieu pour pratiquer nos cérémonies, comme ç'a été le cas pendant des centaines d'années.»