Dans un premier temps, la présence des maires se limitera à un droit de parole, tant en séance ouverte qu'à huis clos. Les maires n'auront pas droit de vote.
«À court terme, le droit de vote n'est pas essentiel, l'important c'est d'être dans la place, affirme le maire de Gatineau. On doit être là, avoir la capacité de s'exprimer et de faire partie des discussions. C'est plus gênant [de ne pas tenir compte des avis d'Ottawa et Gatineau] si on est devant eux. Si les maires sont assis à la table et parlent directement au conseil d'administration, ça va être plus difficile de ne pas transformer la relation en partenariat réel. Le but c'est d'avoir un vrai partenariat entre des institutions qui sont là pour rester. Pour le reste, la mécanique, la prochaine étape, on va regarder ça de proche.»
Du côté d'Ottawa, le maire Jim Watson s'est réjoui de cette nouvelle, car cela permettra d'éviter des décisions surprises de part et d'autre et renforcera les liens entre la CCN et les maires de Gatineau et d'Ottawa.
«Alors, c'est un pas dans la bonne direction au niveau de la gouvernance», a-t-il commenté.
La recommandation officielle de la ministre Joly a été faite par le biais d'une lettre envoyée mardi au président de la CCN, Russel Mills, et au premier dirigeant, Mark Kristmanson. Les villes d'Ottawa et Gatineau demandaient un siège au conseil d'administration de la société de la Couronne depuis maintenant deux ans.
«C'est une première étape pour s'assurer qu'à terme, l'information soit bien transmise et les considérations des maires soient entendues», a affirmé la ministre Joly.
- Avec Huguette Young