Le volet de l'exposition devant prendre place au parc Jacques-Cartier est maintenu tel que prévu et n'est pas touché pour l'instant. La directrice générale des Mosaïcultures internationales, Lise Cormier, confirme toutefois que la partie de l'exposition qui devait avoir lieu sur la pointe Nepean, à Ottawa, a été biffée du projet, tout comme la réalisation d'oeuvres devant être installées à des endroits stratégiques dans la capitale fédérale.
«Le temps commence à nous rattraper», laisse tomber Mme Cormier. Les Mosaïcultures internationales souhaitaient au départ obtenir une réponse du gouvernement fédéral avant la période des Fêtes. L'organisation est toujours dans l'attente du feu vert de Patrimoine canadien concernant un financement de plusieurs millions de dollars.
Comme le temps presse, l'équipe des Mosaïcultures internationales a décidé de ne pas attendre la décision du fédéral pour commencer à préparer le design du site et des oeuvres, la planification et la réalisation des plans et devis. «On avance le plus possible sur ce que nous pouvons faire, explique Mme Cormier. Ça se peut qu'on travaille dans le vide, mais nous gardons espoir que le fédéral va accepter notre projet. On se croise les doigts.»
L'équipe de Mme Cormier a aussi commencé le travail avec les différentes provinces du pays qui doivent financer et conceptualiser chacune une oeuvre qu'elles pourront rapporter chez elle à la fin de l'exposition.
Fonds de soutien à Gatineau
Par ailleurs, la Ville de Gatineau a annoncé, mardi, qu'elle réserve un montant de 300 000$ auquel s'ajoutera une enveloppe de 100 000$ provenant de Tourisme Outaouais pour soutenir des événements culturels, festifs et sportifs qui se tiendront sur son territoire dans le cadre du 150e de la Confédération canadienne en 2017.
L'objectif visé par Gatineau est qu'une panoplie d'activités soient offertes à la population et de positionner la Ville comme une entité importante de la capitale fédérale.
«Nous sommes des gens sérieux, a rappelé le maire Maxime Pedneaud-Jobin. C'est pour ça qu'on regarde d'autres alternatives, mais notre plan A, B, C et D, ce sont les Mosaïcultures. Je ne veux pas envoyer un message au gouvernement qu'il y a autre chose de plus intéressant pour nous que les Mosaïcultures. On se donne un outil pour s'assurer qu'il y aura des activités [pendant le 150e], mais pour moi, la réponse, c'est les Mosaïcultures.»
La Ville procédera à un appel de projets dès cette semaine. La date limite pour recevoir les projets admissibles au fonds de soutien est le 1er mai. L'analyse des propositions se fera au début du mois de mai. Les élus se prononceront sur les projets lors de la dernière séance du conseil municipal le 5 juillet.
Gatineau veut permettre l'apiculture à la ferme Moore
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La Ville de Gatineau souhaite donner une permission spéciale à la ferme Moore afin que le projet puisse comprendre des activités d'apiculture, tel que souhaité, une pratique qui est interdite ailleurs sur le territoire urbain.
Avant d'avoir force de loi, cette modification devra faire l'objet d'un avis et d'une consultation publique. Elle sera soumise à l'ouverture d'un registre si suffisamment de citoyens en font la demande. La modification permettrait à la ferme Moore de recevoir 24 ruches pour mener des activités de formation, de sensibilisation et de commercialisation liées à l'apiculture.
Seule la conseillère Mireille Apollon s'est opposée à cette modification, notamment à cause des dangers liés aux allergies. La conseillère Louise Boudrias, qui appuie le projet, a rappelé que Gatineau est l'une des rares villes au Québec à interdire l'apiculture en territoire urbain.
Il s'agit d'un règlement datant de 1949 hérité de l'ancienne Ville de Hull. Il doit être revu dans son ensemble lors de l'étude de la politique sur l'agriculture urbaine, qui doit avoir lieu au cours des prochaines semaines.