«Le français, un incontournable» pour les réfugiés

Jean-Paul Perreault, président du festival L'Outaouais en fête.

L'intégration hâtive des parents réfugiés syriens et de leurs enfants à la société québécoise passe par l'apprentissage du français, soutient Impératif français.


Son président, Jean-Paul Perreault, souligne qu'Impératif français s'est prononcée en faveur de l'accueil des réfugiés de la Syrie. 

Toutefois, il craint que le gouvernement du Québec cède à la demande d'une commission scolaire anglophone de Montréal d'accueillir 1000 réfugiés dans ses écoles.

«Pour ce faire, Québec devrait accorder une dérogation à la commission scolaire English-Montreal pour contourner la loi 101, puisque celle-ci, depuis 1977, oblige les enfants d'immigrants à fréquenter l'école francophone», a souligné M. Perreault. 

Pour Impératif français, a-t-il ajouté, il est impensable de rouvrir le chapitre de la Charte de la langue française portant sur la langue d'enseignement au Québec. 

«Nul ne peut contester, en 2015, que l'intégration hâtive des parents réfugiés et de leurs enfants à la société d'accueil qu'est le Québec passe par l'apprentissage du français, la langue commune d'usage public et de la diversité, la langue de la cohésion sociale et la langue du travail au Québec» souligne M. Perreault. 

Impératif français soutient qu'il faut éviter les «remous» au sujet de la loi 101, et accueillir, «sans exception», tous les élèves d'origine syrienne dans le système scolaire de langue française. Il serait, selon lui, «humainement inacceptable» de placer les familles syriennes dans la dichotomie, à savoir que leurs enfants étudieront en anglais, alors que le Québec est français».