Sans contrat de travail depuis juin dernier, les 2500 membres de l'Union internationale des employés des services (UIES) dénoncent leurs conditions de travail. Ils réclament un salaire plus élevé et des avantages sociaux. Près du tiers des nettoyeurs travaillent dans des immeubles appartenant au gouvernement fédéral, comme des musées ou des tours à bureaux. Le regroupement demande au fédéral de réviser sa Stratégie nationale du service de nettoyage et d'entretien, car elle contribue à maintenir les nettoyeurs dans la pauvreté.
À l'heure actuelle, la plupart des concierges gagnent 11,50$ de l'heure. Ils demandent d'augmenter leur salaire à 15$ de l'heure.
«On voit des gens qui vont couper dans leur épicerie pour avoir les moyens d'acheter des billets d'autobus pour se rendre au travail. D'autres ont deux ou même trois jobs en même temps. Ça crée un effet domino sur leur santé. Même l'employeur n'a rien à gagner en gardant ce niveau de salaire», constate Lyne Giard, membre de la section locale 2 de l'UIES.
Les négociations entre les deux parties doivent reprendre jeudi. Si elles achoppent, les syndiqués pourraient procéder à des grèves tournantes.
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