Le directeur adjoint du Service de police de Toronto, Mark Saunders, a toutefois précisé que le tunnel n'aurait pas pu mener jusqu'au stade en raison de la topographie de l'endroit.
Les craintes d'un éventuel méfait lors des Jeux panaméricains prévus l'été prochain à Toronto ne semblent donc pas fondées.
Mark Saunders a d'ailleurs précisé que rien n'indique que des intentions criminelles aient pu être derrière la construction de l'étrange infrastructure, qui mesure 10 mètres de longueur, 2 mètres de haut et un peu moins d'un mètre de large et qui a, de toute évidence, nécessité plus d'une personne pour être aménagée.
Le tunnel, découvert par un employé de l'Office de protection de la nature de Toronto le 14 janvier dernier, était situé dans une zone densément boisée et difficile d'accès.
Il était équipé d'une génératrice, d'une pompe, de quelques outils et on y a découvert à l'intérieur un chapelet et un coquelicot du jour du souvenir.
Les policiers demandent l'aide du public afin d'avoir des indices qui pourraient leur permettre d'identifier les constructeurs du tunnel et leurs motifs.