Ces froides températures ont été une bonne nouvelle à plusieurs égards pour l'organisation, selon Charles Cardinal, porte-parole de Patrimoine canadien.
«On a vu l'importance d'avoir des endroits pour se réchauffer.»
- Charles Cardinal, porte-parole de Patrimoine canadien
D'abord, les sculptures de neige et de glace sont restées belles pendant les trois semaines du Bal de neige. Aucune activité n'a été annulée, aucun site fermé. La patinoire du canal Rideau a également été ouverte à sa pleine longueur tout au long des festivités.
Seul hic, le froid a pu en décourager quelques-uns de mettre le nez dehors. De fait, M. Cardinal soutient que l'équipe du Bal de neige a constaté que les gens se présentaient sur les trois sites officiels, mais qu'ils y restaient généralement moins longtemps.
«Le refuge au parc Jacques-Cartier a servi plus que jamais, blague le porte-parole de Patrimoine canadien. On a vu l'importance d'avoir des endroits pour se réchauffer.»
Le froid offrait également une opportunité à l'organisation de démontrer l'étendue de sa programmation intérieure. Le Bal de neige compte désormais plus de 70 partenaires qui ajoutent des éléments à la programmation officielle. La Ville d'Ottawa (parc Lansdowne) et la Ville de Gatineau (patinoire du ruisseau de la Brasserie) en sont deux exemples.
«Depuis cinq ans, on essaie de bâtir une famille d'activités de Bal de neige qui se déroulent à l'intérieur. Cette année, on a misé juste, elles ont été très populaires», soutient Charles Cardinal.
Il y a cinq ans, c'était l'adoption d'un nouveau plan stratégique par l'organisation du Bal de neige. L'objectif premier était d'être moins vulnérable aux caprices de dame Nature, que ce soit un froid polaire ou une journée exceptionnellement chaude. Au final, M. Cardinal estime que le Bal de neige a accueilli des foules semblables à ce que le festival a été habitué au cours des dernières années, soit d'environ 600000 personnes. Selon lui, les hôteliers de la région affichaient, pour la plupart, complet pour ce dernier week-end du Bal de neige.
Jpaquette@ledroit.com