Même s'il affirme que la municipalité est l'une des moins endettées du Québec, le maire Robert Bussière soutient qu'une telle hausse était inévitable dans le contexte actuel.
« Qu'on le veuille ou non, la diminution des transferts de Québec aux municipalités (200 000 $ en moins pour La Pêche) a un impact, mais ce n'est pas le seul facteur. Les revenus municipaux ont baissé aussi. Dans notre cas, par exemple, la somme provenant de la taxe de bienvenue (droits de mutation immobilière) est en chute libre, ayant passé de 500 000 $ en 2012 à environ 330 000 $ cette année. On s'assure d'avoir une gestion serrée. En temps de crise, il faut se retrousser les manches, tout le monde a un effort à faire », indique-t-il.
Un gel « utopique »
Il rajoute qu'il aurait été utopique de croire à un gel de taxes.
« Ça n'aurait pas été une sage décision. [...] Si on veut arrêter de réparer les nids-de-poule et de faire l'entretien de l'équipement municipal, etc., oui ça aurait été possible peut-être », ironise-t-il.
Le budget de 12,5 millions $ a été adopté par les élus lundi dernier.