Boule-O-Thon pour de nouveaux seins

Le gouvernement pourrait désormais s'attaquer au revenu-pourboire des danseuses dans sa lutte contre l'évasion fiscale.

Pour obtenir des implants mammaires, une vedette de la porno propose d'avoir des relations sexuelles avec 25 hommes à Gatineau, en septembre prochain. L'actrice originaire du Saguenay sera de passage au Club 77 de Gatineau, rue Main.


Le Boule-O-Thon avec Zoé Zebra a pour «objectif» d'obtenir 25 éjaculations. La publicité en rajoute en proposant aux clients de «venir» réaliser leur rêve.

Le tout doit se dérouler dans une roulotte, près du bar. À tour de rôle, des numéros seront prononcés au micro. Chaque numéro a son client. Ceux-ci sont libres d'accepter ou de refuser la relation.

«C'est moi qui les choisis, explique l'actrice de 22 ans. Je choisi qui, quoi et comment. C'est mon choix, et je n'ai pas honte de cela.»

Zoé Zébra a dit que son entourage a d'abord été rebuté par cette histoire, mais que son idée a finalement été acceptée. «Ma mère est fière de moi, dit-elle. Elle est heureuse que je fasse ce que j'aime.»

Le promoteur André de la Seine, des productions AD4X, explique que la jeune femme avait émis l'idée en se plaignant de sa poitrine, qu'elle juge trop petite. «On a échangé des idées, et celle-ci a été retenue. Zoé fait ce qu'elle veut dans la roulotte.»

L'événement sera filmé pour une prochaine production pornographique. «On a un chèque certifié, poursuit M. de la Seine. Si elle a son objectif de 25, on lui remet le chèque et elle va chez le chirurgien de son choix.»

Tout ceci est légal, se défend le producteur. «Ce n'est pas de la prostitution. Elle ne sollicite personne. Les gens paient pour le party avec wet t-shirt, animation à l'intérieur du bar.»

M. de la Seine voit venir de loin les groupes féministes opposés à de tels événements. «On ne peut pas empêcher les gens de s'exprimer.»

Pour Zoé, les féministes sont jalouses. «Je vois cela comme de la jalousie... Ce que les autres pensent, ça ne me dérange pas. J'aime ça moi. Plus il y en a, plus j'aime ça.»