Dans une lettre acheminée à Québec cette semaine, Commerce Chelsea implore le ministre de donner son aval au projet de plus de 20 millions $, rappelant du même coup que les libéraux ont promis durant la dernière campagne électorale d'investir dans les infrastructures partout en province.
«Pourquoi votre gouvernement choisit-il de retarder un projet qui résoudra des risques pour la santé, nettoiera l'environnement et, en même temps, créera un village viable économiquement durable avec le même procédé?» demande l'association dans sa lettre ouverte.
Selon Commerce Chelsea, les entreprises locales ont déjà investi des dizaines de millions de dollars dans le secteur. La concrétisation du projet permettra de créer des centaines d'emplois, en plus de générer des retombées économiques importantes.
Le groupe soutient que la responsabilité des retards associés à l'approbation finale du projet ne peut plus incomber au gouvernement précédent. Les travaux de construction pourraient s'amorcer dès cet été, la municipalité ayant déjà réservé un budget à cet effet.
Il a été impossible hier de joindre la ministre responsable de l'Outaouais, Stéphanie Vallée, pour obtenir des commentaires sur ce dossier. L'absence d'un réseau d'égout et d'aqueduc force les résidents, commerçants et institutions des secteurs Old Chelsea et du centre-village à payer très cher leur approvisionnement en eau potable et la vidange fréquente de leurs fosses septiques scellées. Par exemple, les élèves et le personnel de l'école Chelsea Elementary sont contraints de boire de l'eau embouteillée et le Centre Meredith doit payer une facture de 11500$ par mois pour ces deux services.