{"accessibility":"FREE","authors":[{"coverUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Febcd4ed0-b31f-4b70-9239-75288cb54b2e.png&width=1024&stripmeta=true","description":{},"email":"dgratton@ledroit.com","imageUrl":"https://images.omerlocdn.com/resize?url=https%3A%2F%2Fgcm-v2.omerlocdn.com%2Fproduction%2Fglobal%2Ffiles%2Fimage%2Fbc29ac9c-aba7-48ba-99cb-9fdedf8c1afc.jpeg&width=1024&type=jpeg&stripmeta=true","name":"Denis Gratton","source":"Le Droit"}],"channel":"Actualités régionales","chapters":[{"position":1,"text":"John et Yoko venaient de quitter l'hôtel Reine Élizabeth, à Montréal, où ils avaient tenu un « bed-in pour la paix » de huit jours qui se voulait une protestation non violente contre la guerre au Vietnam.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":2,"text":"John Lennon était en mission en ce printemps de 1969. Son objectif : rien de moins que de faire régner la paix dans le monde. C'est d'ailleurs dans sa chambre du Reine Élizabeth qu'il a composé la chanson : Give Peace A Chance. Plutôt utopique que de rêver à la paix partout sur cette Terre. Mais rien ne semblait impossible pour les jeunes de la génération flower power et peace and love. Et ces derniers voyaient en John Lennon rien de moins qu'un messie qui allait convaincre l'humanité que «all you need is love».","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":3,"text":"> Voyez des images d'archives de cette visite historique","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":4,"text":"Le président de la fédération étudiante de l'Université d'Ottawa à l'époque, Allan Rock (qui est aujourd'hui recteur de cette université), s'était rendu à Montréal pour rencontrer John et Yoko afin de les inviter à l'accompagner à Ottawa.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":5,"text":"Une conférence sur la paix mondiale se tenait ce jour-là à l'université et Allan Rock, sachant que Lennon tenait à rencontrer Pierre Elliott Trudeau, a fait croire au Beatle et à son épouse que le premier ministre y serait.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":6,"text":"Et à la grande surprise de l'étudiant de 21 ans, le couple devenu légendaire a accepté de venir dans la capitale nationale.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":7,"text":"Évidemment, Trudeau n'était pas à ce rassemblement à l'université. Mais après s'être entretenu avec les étudiants et les journalistes, John Lennon a demandé à Allan Rock de le conduire jusqu'à la résidence du premier ministre. Une fois sur les lieux, Lennon a laissé une note à Pierre Trudeau - qui n'était pas à sa résidence au moment de cette visite impromptue - lui demandant une rencontre.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":8,"text":"Le 23 décembre 1969, John Lennon était de retour au 24, Sussex, à Ottawa, où il s'est entretenu pendant près d'une heure avec Pierre Elliott Trudeau.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":9,"text":"***","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":10,"text":"C'est le 3 juin 1969 que John et Yoko Ono ont mis les pieds à Ottawa une première fois. Et Pascal Barrette y était, son appareil photo au cou.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":11,"text":"Photographe au studio Champlain Marcil, un studio qui alimentait LeDroit en photos à l'époque, Pascal Barrette était un jeune étudiant en théologie au Petit Séminaire d'Ottawa qui occupait ses étés à travailler à temps partiel comme photographe. Et pour lui, la visite de John Lennon à Ottawa n'avait rien d'exceptionnel.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":12,"text":"« Je connaissais les Beatles, dit-il. À l'époque, les chansons Yellow Submarine et Yesterday jouaient à répétition à la radio. Et les jeunes, en 1969, avaient presque tous la coupe de cheveux à la Beatles, ce que je trouvais très amusant. Mais je ne saisissais pas l'ampleur de la chose, c'est-à-dire de cette visite de John Lennon.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":13,"text":"« On savait tous qu'il était populaire, ajoute-t-il. Mais on ne savait pas qu'il allait devenir un mythe. Et pour moi, c'était une affectation comme une autre. Ce n'était pas, pour moi, quelque chose qui était hors de l'ordinaire. Je dirais même que Pierre Trudeau était plus populaire que Lennon dans ce temps-là, c'était la \"Trudeaumanie\" au Canada. Ce n'est que plus tard que j'ai réalisé que j'avais vécu un moment unique. »","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":14,"text":"John Lennon est arrivé à l'Université d'Ottawa vers 17 h, se souvient M. Barrette. Il a participé à la conférence sur la paix, puis il a donné un point de presse avant d'aller saluer la foule d'approximativement 300 étudiants rassemblés devant le pavillon Tabaret. La visite de John et Yoko a duré approximativement 90 minutes.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":15,"text":"« L'atmosphère était détendue durant sa visite, raconte M. Barrette. Il n'y avait aucun antagonisme. C'était très convivial, il n'y avait pas d'enthousiasme délirant. C'est le souvenir que j'ai de cette visite. »","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":16,"text":"Et quelle couverture LeDroit avait-il consacrée à la venue de John et Yoko dans son patelin ?","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":17,"text":"« Rappelons-nous que LeDroit, à l'époque, était la propriété des Pères Oblats et que le recteur de l'Université d'Ottawa était le père Roger Guindon, répond M. Barrette. Il y a peut-être eu des messages qui se sont passés durant la journée parce que je ne me souviens pas d'avoir vu un journaliste du Droit sur les lieux.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":18,"text":"« Donc la couverture du Droit s'est résumée à la publication d'une photo et d'une légende sous cette photo placée en page 4. Disons que c'était assez réductionniste comme couverture, de lancer M. Barrette en riant.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":19,"text":"« John Lennon brisait les carcans religieux, et les religieux n'aimaient pas ça. Disons qu'ils n'avaient pas tendance à lui faire de la publicité », conclut-il.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":20,"text":"***","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":21,"text":"Mais la question dans toute cette histoire est celle-ci : pourquoi John Lennon tenait-il à rencontrer le premier ministre Trudeau ?","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]},{"position":22,"text":"La réponse se trouve à Toronto.","type":"paragraph","contents":[],"photos":[]}],"creationDate":"2014-05-31T09:30:00.000Z","externalIds":{"WCM_ARTICLE_ID":"4771410"},"firstPublicationDate":"2014-05-31T09:30:00.000Z","free":true,"id":"961c6d46a337a69a14d547f02517ba91","lead":"Il y a 45 ans, le Beatle John Lennon et son épouse Yoko Ono visitaient Ottawa dans le but de rencontrer le premier ministre, Pierre Elliott Trudeau.","locales":["fr"],"metadata":{},"modificationDate":"2014-05-31T09:30:02.000Z","publications":[{"canonical":true,"editionKey":"site","organizationKey":"ledroit","sectionKey":"actualites"}],"slug":"2014/05/31/il-y-a-45-ans-john-lennon-visitait-ottawa-961c6d46a337a69a14d547f02517ba91","tags":[],"templateName":"article1","title":"Il y a 45 ans, John Lennon visitait Ottawa","type":"article","url":"global/contents/961c6d46a337a69a14d547f02517ba91.json","adTargetSectionKeys":["actualites"],"canonicalSiteCompositeKey":"ledroit/site","color":"#ff0000","displayedSection":{"color":"#ff0000","id":"220","key":"actualites","name":"Actualités","position":0,"sectionId":"220","slug":"actualites","url":"site/sections/actualites.json","isRoot":true},"mainVisual":null,"section":{"color":"#ff0000","id":"220","key":"actualites","name":"Actualités","position":0,"sectionId":"220","slug":"actualites","url":"site/sections/actualites.json","isRoot":true},"thumbnailVisual":null}