Le conseil municipal a adopté l'énoncé de vocation par voie de résolution, statuant du même coup sur la mission qui sera accordée à l'endroit lorsque la municipalité en aura fait l'acquisition complète dans sept ans.

En plus de la mission, quatre orientations, proposées par le groupe de travail formé de citoyens et d'élus, ont également été ciblées. Tout projet qui verra le jour sur le site devra notamment entrer dans la vision de «préservation et de mise en valeur du patrimoine historique, agricole, naturel et sylvicole des lieux», peut-on lire dans la résolution.

Le potentiel récréatif, culturel et touristique du domaine devra aussi être exploité dans le «respect de la quiétude» de ce dernier. Le mandat de l'endroit sera d'offrir à la population une gamme d'activités ou d'événements récréatifs, familiaux et communautaires. La préservation et la gestion du site au bénéfice de la collectivité devront finalement être assurées à perpétuité.

Le directeur général de L'Ange-Gardien et membre du comité de travail de Champboisé, Alain Descarreaux, soutient que la teneur des projets se précisera au fur et à mesure que le temps avancera.

«Plus le comité va avancer dans sa démarche, plus on va aller dans le pointu pour arriver à quelque chose de détaillé. C'était important à ce moment-ci de s'assurer que le conseil était à l'aise avec ces orientations. Ce sont des points généraux, mais nous établissons certaines balises sur ce qui pourra être fait ou non avec le site. Champboisé ne pourrait pas, par exemple, accueillir un festival rock. On vient protéger l'environnement avec la résolution», précise-t-il.

L'Ange-Gardien a fait l'achat de Champboisé en 2011 au coût d'un million de dollars, répartis sur 10 ans. La transaction émane d'une entente avec les OEuvres eudistes, la communauté de prêtres propriétaire de l'endroit depuis une trentaine d'années. Même s'il reste encore sept ans avant que le parc naturel, qui servait de centre de solitude, devienne la propriété entière de L'Ange-Gardien, la municipalité utilise déjà les lieux en certaines occasions pour des activités récréatives ciblées.

Bsabourin@ledroit.com