Près de 600 enseignants et intervenants des milieux scolaires francophones oeuvrant en contexte minoritaire partout au pays participent au troisième Grand rassemblement de l'éducation en français (GREF). Le congrès biennal porte cette année sur «la francophonie canadienne comme levier puissant».
«Les institutions éducatives francophones sont une richesse et un gage d'avenir pour notre pays. Nous sommes le point d'appui qui permet au levier de démontrer sa force», affirme Bernard Roy, directeur de l'éducation du Conseil des écoles catholiques du Centre-Est (CECCE).
L'événement portera entre autres sur le rôle que doit jouer l'éducation en langue française dans la société et sur les transformations requises pour lui permettre de s'acquitter de son mandat éducatif et aussi pour augmenter le nombre d'étudiants dans les écoles francophones situées en contexte minoritaire. Les organisateurs souhaitent également que cette rencontre permette de mettre en perspective les liens qui existent avec la communauté franco-canadienne et les établissements scolaires afin d'assurer la vitalité culturelle et économique du pays.
«L'éducation en français est une force prospère pour le Canada et nous devons travailler ensemble pour la faire avancer», estime M.Roy.
Plusieurs conférenciers viendront transmettre leur expertise aux participants, à commencer par le commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, qui participera à un atelier portant sur l'importance d'éducation en français d'un point de vue régional, national et mondial.
La chancelière de l'Université d'Ottawa, Michaëlle Jean, et la ministre déléguée aux Affaires francophones, Madeleine Meilleur, prononceront un discours dans le cadre du 40e anniversaire du Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques, qui sera célébré ce soir.
Le GREF se termine dimanche avec une dernière séance de réflexion sur l'éducation en français à l'ère du savoir.