À l'échelle mondiale, ce sont des villes européennes qui dominent le classement. Vienne, en Autriche, se hisse au premier rang, suivie de Zurich, en Suisse, Auckland, en Nouvelle-Zélande, et Munich, en Allemagne.
Vancouver, première ville nord-américaine du classement mondial, arrive en cinquième position alors que Montréal glisse au 23 rang des villes où il fait bon vivre. Bagdad, en Irak, ferme la marche sur 460 villes étudiées par Mercer.
Ce classement constitue une référence pour plusieurs multinationales qui doivent déterminer des primes à verser à leurs employés lorsqu'elles les affectent à des postes à l'étranger.
L'enquête de Mercer permet ainsi d'établir l'allocation de qualité de vie et la prime de mobilité. La première vient indemniser les employés expatriés pour l'écart de qualité de vie entre leur ville d'origine et la ville où ils sont envoyés, alors que la seconde compense simplement pour les inconvénients liés à l'éloignement.
«Ça aide les entreprises à établir les allocations pour compenser la détérioration de la qualité de vie, s'il y a lieu. Mercer fait ce genre d'enquête pour les compagnies qui affectent des gens à l'international», précise Luc Lalonde, conseiller principal chez Mercer.
En regardant de plus près les données recueillies, M. Lalonde conclut que dans l'ensemble, les villes de l'Amérique du Nord, particulièrement celles du Canada, offrent un niveau de qualité de vie élevé et constituent des destinations de travail intéressantes pour les travailleurs expatriés et les entreprises qui les emploient.
«Les différences sont subtiles entre la première place de Vienne et la cinquième place pour Vancouver. Les villes canadiennes, il y en a 223 dans l'étude, se tirent très bien d'affaire», a observé M. Lalonde.
Ces avantages se situent au chapitre de l'éventail de biens de consommation et des infrastructures ainsi que des installations récréatives. Parmi les facteurs d'analyse, les relations entretenues avec les autres pays et les bas taux de criminalité contribuent au classement avantageux de plusieurs villes canadiennes.
Les critères considérés pour classer les municipalités les unes par rapport aux autres se fondent sur l'environnement politique et social, l'économie, l'accès aux médias et la liberté des personnes, les soins médicaux et de santé, notamment.